Conférencier•e•s

Damien Carême, ancien maire de Grande-Synthe
En 2015-2016, la ville de Grande-Synthe est confrontée à l’arrivée de milliers de réfugiés, principalement originaires du Kurdistan irakien. En collaboration avec Médecins sans frontières9, le maire Damien Carême décide de gérer cet afflux en faisant construire un camp humanitaire doté de sanitaires et de locaux permettant aux associations d’aider les réfugiés, malgré l’absence de financement de la part de l’État.

Nicolas Valdeyron, professeur de préhistoire
Nicolas Valdeyron est directeur du laboratoire TRACES et professeur à l’Université de Toulouse. Ses recherches portent sur l’apparition et le développement des sociétés de chasseurs cueilleurs collecteurs pendant la préhistoire récente (Mésolithique, Néolithique)

Claire Muchir, directrice et conservatrice du Musée d’art moderne de Collioure
Depuis 2015, Claire Muchir est directrice du musée Hyacinthe-Rigaud de Perpignan, dont elle a élaboré le projet scientifique et culturel et a assuré la réouverture en 2017. Depuis septembre 2019, elle est à la direction du musée d’Art moderne de Collioure et remplace Joséphine Matamoros, après son départ à la retraite. Elle pilote le projet d’extension du musée, outil culturel à dimension régionale autour du triptyque Collioure-Céret-Cadaqués.
Le syndicat du cru Banyuls-Collioure
Avec :
Clos-Saint-Sébastien : Romuald Perronne
Domaine Vyner de la Ruca : Manuel di Vecchi Staraz
Domaine Berta Maillol : Jean Louis Berta
Domaine de la Rectorie : Pierre et Jean-Emmanuel Parcé
Pierre en paysage, avec Nadia Landry

L’architecture en terrasses du Cru Banyuls et son système hydraulique constituent un référentiel en matière de réalisations d’ouvrages en pierre sèche. Création et restauration de murs, « agulles », escaliers, cabanes ont forgé un parcours initiatique et une identité culturelle auxquels Pierre en paysage est très attachée. La transmission de ce savoir-faire détenu par les anciens est au cœur des préoccupations de cette entreprise qui a choisi d’associer à ce projet les personnes éloignées de l’emploi

Audrey Quintane
Audrey Quintane est docteur en sociologie et originaire de Banyuls sur Mer. Sa connaissance du territoire et de la viticulture permettra de conduire avec brio cette conversation sur ce sujet important pour la Côte Vermeille.

André Trives, cultivateur en permaculture
André Trives, permaculteur à Elne dont il est natif et originaire comme ses grands-parents maternels, est passionné d’agriculture et de jardinage depuis son plus jeune âge. Il découvre la permaculture en 2015, qu’il définit dans cet ordre : « prendre soin des humains », « prendre soin de la Terre » et « partager équitablement les des richesses ». Aujourd’hui, il est maraîcher en agro-éco-permaculture ce qui lui apporte une grande connaissance des sols, de leurs problèmes mais aussi solutions.

Caroline Fernandez, boulangère et Fabien Forgues, paysan boulanger
Journaliste indépendante pendant plus de dix ans, Caroline a témoigné des actions de l’ONG Médecins sans frontières avant de s’installer sur la Côte Vermeille. Elle y rencontre le vin naturel et sa bande de copains. Peu à peu, elle comprend les enjeux environnementaux à travers les problématiques du vignoble. Passionnée par le pain, elle va à la rencontre de Fabien Forgues, paysan meunier, installé à Elne. Il l’accueille et partage son engagement et son fournil. Le lien à la terre, les semences paysannes, l’intérêt d’une mouture sur meule de pierre, la question du gluten… Le pain au levain naturel s’impose. Depuis trois ans, elle pétrit à la main des farines paysannes et locales avec la volonté de faire du pain vivant, reliant le grain sain des paysans à la table des mangeurs.
Manuel Di Vecchi Staraz
Manuel Di Vecchi Staraz a toujours été passionné par la vigne et l’ampélographie. Après deux doctorats, l’un en génétique et un autre en agronomie, un parcours de recherches à travers l’Europe, il décide en 2006 de vivre à Banyuls-sur-mer et cherche à exercer sa propre créativité et indépendance dans le travail agricole, à travers Vinyer de La Ruca.
Six hectares de vignes soumis aux lois de la nature et aux énergies spirituelles. Le travail de la terre y est primaire, quasi spontané. Tout y est fait à la main, sans l’intervention des machines. La culture respecte les principes de l’agroécologie intégrant les animaux dans les activités telles que le labour à la traction animale et le pâturage des brebis. Les vins produits sont fortement atypiques et caractéristiques.
Christelle Pineau, docteure en anthropologie sociale et ethnologie, chercheuse
Christelle Pineau est docteure en anthropologie sociale et ethnologie, chercheuse associée à l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain de l’EHESS. Ses travaux portent en particulier sur le domaine du vin. Dans son livre « La corne de vache et le microscope », consacré au vin « nature », elle a cherché à comprendre les motivations profondes des choix radicaux et exigeants de certains vignerons qui les conduisent à élaborer ces vins si singuliers et pluriels.

Eric Lenoir, paysagiste et pépiniériste
Diplômé de l’Ecole Du Breuil, Eric Lenoir s’est au fil du temps spécialisé dans les milieux sauvages et aquatiques, l’écologie urbaine, tout en ne perdant pas de vue sa formation initiale pour les jardins plus traditionnels. Il propose une approche à l’écart des sentiers battus, avec un regard résolument singulier. Formé à l’ancienne, mais ouvert aux techniques les plus modernes, il s’inspire dans son travail de ses voyages, de ses rencontres, de ses années d’observation de la nature et de sa propre expérience. Ce savoir et ce savoir-faire, il les restitue dans la conception esthétique, la connaissance du végétal, les méthodes durables et respectueuses de l’environnement, dans le but ultime de satisfaire une clientèle toujours variée, souvent exigeante. Depuis plusieurs années, il privilégie les prestations ayant un volet social et/ou écologique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Plantes aquatiques et de terrains humides aux éditions Ulmer, le Petit traité du jardin punk (Prix St Fiacre 2019) et le grand traité du jardin punk aux éditions Terre Vivante.
Joseph Garrigue, conservateur de la Réserve naturelle de la Massane
La forêt de la Massane est en libre évolution depuis 150 ans et beaucoup plus selon les stations, ce qui lui confère un caractère naturel. Les vieilles forêts en libre évolution sont essentielles, car le cycle forestier complet peut s’y réaliser (vie, mort, transformation de la matière, etc.) et cela permet à de nombreuses espèces de trouver refuge et nourriture.
Elles sont aussi de formidables témoins, telles des encyclopédies vivantes : des forêts bibliothèques.
Marie-Monique Robin, documentariste et écrivaine
Marie-Monique Robin est une journaliste d’investigation, réalisatrice et écrivaine. Elle a reçu le prix Albert-Londres en 1995 et elle a été décorée de la Légion d’honneur à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), remise par la sociologue Dominique Méda en 2013. Ses films, qui sont souvent le fruit d’une longue enquête de terrain, offrent un regard critique sur la situation des droits de l’homme dans différentes régions du monde notamment en Amérique latine où elle s’est rendue plus de 80 fois.
Depuis 2004, elle s’intéresse plus particulièrement aux menaces qui pèsent sur la biodiversité et à l’appropriation du vivant par les géants de la biotechnologie et aux conséquences sanitaires de l’emploi de produits controversés, dans l’industrie agro-alimentaire et dans l’agriculture, notamment ceux à base de glyphosate (Le Monde selon Monsanto, Le Roundup face à ses juges, 2008 et 2017). Mais elle enquête aussi sur des expériences de villes en transition (Qu’est-ce qu’on attend ? 2016) En 2021, elle fait paraître un livre qui cherche à dégager les leçons de la pandémie de Covid19. Ecrit à partir d’entretiens inédits avec plus de soixante chercheurs du monde entier, l’ouvrage considère que la pandémie prouve que la destruction des écosystèmes par la déforestation, l’urbanisation, l’agriculture industrielle et la globalisation menacent directement la santé planétaire. Cette enquête donne lieu au documentaire « La Fabrique des pandémies » auquel participe Juliette Binoche.

Boris Igonet
Ce viticulteur passionné est président de l’association Cerbère Cactus dont le but est de développer la culture du cactus comestible (opuntia ficus-indica) et fédérer les personnes intéressées. Le cactus est une plante résiliente en eau, donc très peu combustible, constituant ainsi un coupe-feu naturel.

François Schneider
Cofondateur et chercheur de Recherche & Décroissance et membre du SERI (Sustainable Europe Research Institute) François Schneider a travaillé à l’Institut national des sciences appliquées de Lyon (INSA), au CML (Pays-Bas), à l’Institut pour l’écologie industrielle (Autriche), Fond Estonien pour la Nature, INETI (Portugal) Avec plusieurs autres chercheurs, il lance des conférences scientifiques internationales sur la décroissance. Une équipe de chercheurs se met à travailler sur la question à Barcelone Un débat revient sans cesse dans l’équipe de chercheurs barcelonais : comment confronter la théorie et la pratique ? De là vient l’idée de créer un lieu d’expérimentation des pratiques frugales pour la planète. Ce sera Can Decreix, la maison de la décroissance en catalan, à Cerbère, à deux heures de train de Barcelone en train régional.
Artistes (par ordre d’apparition)
Patrick Jude
Artiste et enseignant d’école d’art, Patrick Jude présente dans les années 1970 des œuvres sur toile cirée qui prennent pour thèmes certains évènements forts qui secouent la société autour de mai 68 ainsi que la naissance de la consommation de masse. Son œuvre picturale s’exprime dans un registre plastique multiple : hyperréaliste, figuratif, graphique, utilisant différents collages, supports et montages. Le choix des différents supports et matériaux a un rapport symbolique avec les sujets traités. Sa démarche l’amène également souvent à faire référence à l’histoire de l’art par des citations ou des images appartenant à la mémoire collective. Depuis 2011, il se consacre à la disparition progressive des vignes de Banyuls-sur-Mer, Port-Vendres, Collioure et Cerbère avec sa série « Feixes i Llaques ». En 2020, il participe à l’exposition collective « L’Esprit du lieu » au musée d’Art Hyacinthe Rigaud (Perpignan).

Anne Julien
2015-2017 : Co-écriture de « Le Rêve à l’œuvre : du Temple de la Nature au Palais Idéal du Facteur Cheval » – Début de co-écriture d’un nouveau projet de documentaire : un portrait dans le domaine de l’art.
2011-201 : NIKI DE SAINT PHALLE : UN RÊVE D’ARCHITECTE
2009-2010 : NIKI de SAINT PHALLE et JEAN TINGUELY, LES BONNIE AND CLYDE DE L’ART
2008 : LA LÉGENDE DES GRANDS BANYULS DVD 2006 : DES GOÛTS ET DES VINS – DVD / 2005 : LE RÊVE DE JEAN – DVD 2004 / LE MONSTRE DANS LA FORÊT – 2003 / LA ROUTE DES VINS : PARIS & ILE DE France / 2002 : LES VINS DE PIERRES
Les élèves du Conservatoire de Perpignan, classe de Charlotte Saigneau
Ambre Provost / Alexandre Wallet / Estelle Spitzlei / Hermine Dulac / Nathan Barus / Sarah Albert / Yann Cymbler / Paulin Torrent / Kheira Otmane-Cherif / Emile Balagayrie / Amélie Jegou

Anne-Clélia Salomon
Après avoir fait des études de lettres de théâtre conjugué, avec Yves Pignot comme professeur, puis le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique où elle est l’élève de Michel Bouquet et de Daniel Mesguish. Elle passe plus de dix années sur les planches dans de beaux lieux, de beaux rôles, avec des metteurs en scène différents, entre Shakespeare, Tchekhov, Marivaux, Schnitzler, Clarice Lispector, Lorca, Sotha, Brecht…
Elle écrit, adapte des romans au théâtre, scénarios et romans. A Paris, elle enseigne le théâtre et la communication écrite et orale à l’Université Paris 3 et Paris 8, et revient sur les planches. Un protocole de recherches CNRS « Théâtre et Mémoire » financé par l’Université Paris-Descartes l’amène à travailler dans un hôpital avec des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et des seniors non malades. Avec eux, elle met en scène le spectacle : L’Atelier. Anne Clélia Salomon-Monge a un roman en cours, un jardin en cours, créé à deux, depuis plus de 8 ans en terrain réputé inondable, un festival qui va y voir le jour : «Dans le jardin ou ailleurs».

Mariana Lézin
Issue du Cours Florent et du Laboratoire de l’Acteur, elle crée, en 2005, la compagnie Troupuscule Théâtre pour laquelle elle met en scène Les présidentes de Schwab, L’effet glapion d’Audiberti, et un diptyque Feydeau/Labiche.
Membre du collectif ADM, elle joue dans A petites pierres de Gustave Akakpo mis en scène par Thomas Matalou, (Tarmac de la Villette, Théâtre de l’Odéon, Etoile du Nord, Théâtre de Belleville à Paris, Festival jeune création contemporaine Saint-Cloud, Aulnay-sous-Bois, Belfort…).
De 2007 à 2011, elle est membre du comité de lecture de la Maison Antoine Vitez (centre international de la traduction théâtrale) et du Tarmac de la Villette, elle y découvre des auteurs et des œuvres peu ou pas exploités en France. Ces rencontres sont aujourd’hui la base de son travail de création.
En parallèle, elle travaille avec des musiciens et met en scène le concert d’Antoine « Tato » Garcia, référence internationale de Rumba Catalane, esthétique en cours d’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.
En janvier 2015 elle créer Une chenille dans le cœur de Stéphane Jaubertie à l’Archipel, scène nationale de Perpignan. Dès lors, elle est artiste accompagnée de la scène nationale et crée Meute/Une Légende de Caroline Stella en 2018 et Morphine en 2020 adaptation de Morphine et de Récits d’un jeune médecin de Mikhaïl Boulgakov.
Mariana met en scène de nombreuses créations à destination du jeune public et des familles dans lesquelles elle joue. Elle s’investit beaucoup dans la transmission et le développement d’outils de médiation culturelle et d’EAC qu’elle met en place, entre autres, au sein d’établissements scolaires. Depuis quelques années elle est formatrice à l’INSPE de Perpignan (ancien IUFM) et depuis 2020 elle dirige le Théâtre des Possibles à Perpignan.

Marie-Agnès Gillot
Marie-Agnès Gillot commence la danse classique à 5 ans. A neuf ans et demi, elle entre à l’école de danse de l’Opéra de Paris, et en sort cinq ans plus tard avec un an d’avance. Adolescente, elle souffre d’une double scoliose mais préfère porter un corset plutôt que d’abandonner la danse. Précoce et persévérante, elle intègre le corps du ballet de l’Opéra en 1990, alors que ses petites camarades ont trois ou quatre ans de plus qu’elle. Au fil des années, la jeune danseuse gravit les échelons ; quadrille, coryphée, sujet et enfin première danseuse en 1998. Puis, le 18 mars 2004, elle est nommée danseuse étoile à l’Opéra après une représentation de Signes de Carolyn Carlson. Marie-Agnès Gillot danse au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille mais aussi sur toutes les plus grandes scènes du monde, de Tokyo à New York. Elle interprète les plus prestigieux chorégraphes de Rudolf Noureev à Maurice Béjart, en passant par Pina Bausch. Brillante, elle est à l’aise dans tous les registres, contemporains ou classiques. En mars 2018, elle fait ses adieux à l’Opéra Garnier, et interprète pour la dernière fois Orphée et Eurydice. Elle reçoit la même année le titre de Commandeur de l’Ordre des arts et des Lettres.

Sapho
Sapho, de son vrai nom Danielle Ebguy, est une artiste franco-marocaine née à Marrakech. Elle passe son enfance et son adolescence dans ce pays jusqu’à l’âge de 16 ans, date de la décolonisation du Maroc. Avec ses parents, elle part pour la France.
A Paris, elle a puisé son inspiration artistique créé ses vingt et un albums de musique et ses dix romans et livres de poésie. Elle est une des pionnières du courant artistique puissant « Musiques du Monde » ou « World Music ».
Poètesse, chanteuse, elle a rempli des salles et envoûté nos sens de sa voix merveilleuse tantôt en français avec ses créations ou reprenant Rimbaud tantôt en arabe avec son mémorable récital Oum kalsoum en France dans toutes les scènes parisiennes et bien sûr au New morning, une salle mythique qui lui est toujours fidèle pour notre grand bonheur.
Sapho, égérie des nuits parisiennes ruches artistiques et créatives des années 80 à Paris qui se réveille au Monde et qui accueille le Monde artistique dans sa diversité.
« J.A.M. » (Jalousie Amour Mort), son dernier album, est la synthèse de nombreuses années de travail, un « synthetic world rock ». Cet album est né de la collaboration avec Mehdi Haddab pour « Les amours vulnérables de Desdémone et d’Othello », spectacle créé par Razerka Ben Sadia-Lavant.

Mehdi Haddab
Né d’un père algérien et d’une mère française, Mehdi Haddab grandit en Algérie et au Burundi. Doté d’une formation musicale classique solide acquise auprès de maîtres arabes et turcs, il s’installe à Paris et Biarritz. Virtuose du oud (luth), il a électrifié son instrument créant ainsi un son personnel. Il fonde le groupe « Ekova » avec la chanteuse américaine Dierdre Dubois et l’iranien Arash Katalabari, puis le duo « Duoud » avec Smadj. En 2006, il crée Speed Caravan dans lequel il invite ses amis Rachid Taha, Rocky Sing] (ex-Asian Dub), Rodolphe Burger, Richard Archer du groupe Hard-Fi. Il participe aux albums d’Alain Bashung, Jacques Higelin, Souad Massi…
Barmak Akram
Barmak Akram est un réalisateur, plasticien et auteur-compositeur–interprète né en Afghanistan en 1966. C’est comme réfugié politique qu’il arrive en France en 1981, où il se passionne pour les arts visuels et le cinéma. Il est diplômé de la FEMIS, de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Il compose et interprète de la musique, explorant les instruments de sa culture et la tradition de la poésie persane, avec un sens naturel et maîtrisé des mots et de leur rythme.
Il réalise de nombreux films documentaires, notamment autour de la culture afghane, et d’autres plus personnels. L’Enfant de Kaboul , sorti en 2009, est son premier long-métrage, qu’il a écrit en collaboration avec le scénariste Jean-Claude Carrière. Côté musique, il écrit des textes de chansons pour M (Mathieu Chédid) et Susheela Raman, chanteuse anglaise d’origine indienne. D’origine afghane, Barmak Akram se définit comme un « traducteur de traditions ».
Dinara Droukarova
Dinara Anatolievna Droukarova fait ses débuts au cinéma à l’âge de douze ans, dans It Was Near Sea en 1988.
Elle joue dans Bouge pas, meurs, ressuscite, un film soviétique réalisé par Vitali Kanevski, sorti en 1990. Il est présenté dans la section Un certain regard au Festival de Cannes 1990 où il remporte la Caméra d’or.
En 1998, elle tourne dans Des monstres et des hommes par le jeune réalisateur soviétique Alekseï Balabanov. La comédienne décide alors de faire carrière en France. Elle commence par apprendre le français pour jouer dans Le Fils de Gascogne, aux côtés d’actrices d’ascendance russes : Macha Méril et Marina Vlady. Elle fait une apparition dans Petites Coupures de Pascal Bonitzer (2003). La même année, Depuis qu’Otar est parti… de Julie Bertuccelli, la fait remarquer et lui vaut le prix Michel-Simon.
En 2004, elle est nommée au César du meilleur espoir féminin.
En 2009 le film Léa Fenner , Qu’un seul tienne et les autres suivront dans lequel elle joue, remporte les Prix Louis Delluc du Meilleur Premier Film 2009 et Prix Michel d’Ornano du Meilleur 1er Film Français.
En 2010, Dinara Droukarova rejoint le jury de la Cinéfondation et des courts métrages du 63e festival international du film de Cannes, présidé par Atom Egoyan. En novembre 2018, elle est membre du jury du Festival du cinéma russe à Honfleur. Elle apparaît dans la série Le Bureau des légendes. Elle commence le tournage de son premier long-métrage en tant que réalisatrice en juin 2021, adaptation de Le Grand marin, roman semi-autobiographique de Catherine Poulain.
Gabor Rassov
Gabor Rassov est un dramaturge, scénariste et acteur français, frère du scénariste Lucio Mad; Il débute avec la compagnie L’asile culturel créée par son frère Lucio Mad pour lequel il joue notamment dans Rendez-vous et Étranger dans la nuit de Philippe Soupault. En 1985, il réalise deux courts-métrages, Zito contre Mr Xu et Zito contre Mesrine junior. De 1986 à 1990, il est assistant metteur en scène de Pierre Pradinas.
En 1989, il écrit sa première pièce de théâtre, Parti crime puis en 1991, Les Guerres Picrocholines d’après Rabelais, qui est mise en scène par Pierre Pradinas et jouée au Printemps des comédiens puis à la Maison de la Culture de Créteil. Une dizaine de ses pièces seront mises en scène par Pierre Pradinas, dont « Jacques et Mylène » avec François Cluzet et Valérie Bonneton, pour lequel il sera nominé au Molière du meilleur auteur en 2000. Au cinéma, il joue dans La Revanche des mortes vivantes de Pierre B. Reinhard, Baise-moi de Virginie Despentes, J’ai toujours rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit. En 2003, il écrit son premier scénario avec Samuel Benchetrit, Janis et John. En 2007, il met en scène Jean-Louis Trintignant dans Le Journal de Jules Renard, puis en 2010 dans Trois poètes libertaires. Il a été artiste associé au CDN de Limoges de 2003 à 2015. Il est nommé au César de la meilleure adaptation en 2016 pour Asphalte de Samuel Benchetrit. Après Jacques et Mylène mise en scène en 2009 par Benoît Lambert avec Philippe Nicolle et Ingrid Strelkoff, il collabore à nouveau avec la compagnie 26000 couverts en 2016 sur l’écriture de À bien y réfléchir et puisque vous soulevez la question, il faudra quand même trouver un titre un peu plus percutant.

Erick Borelva
Batteur autodidacte associé à la « Great Black Music ». Pendant plus de 10 ans, il partage la scène avec The Last Poets l’un des groupes phare de la culture afro-américaine. Depuis 30 ans il est membre du collectif de musiciens, comédiens La Poésie B. Il participe à divers projets tant sur les scènes de théâtre avec le metteur en scène et écrivain Lucio Mad Matoum & Tevibar, Garce, qu’au cinéma dans la bande originale du film Le Prophète de Jacques Audiard.

David Mandineau
Comédien formé au Théâtre de la Criée à Marseille puis à la Rue Blanche à Paris (ENSATT), a notamment travaillé avec Pierre Pradinas dans Néron. Les aventures du Baron Sadik et Infernal, il travaillera a ces occasions au coté de Gabor Rassov, auteur et acteur de ces spectacles. Dans Macadam-Macadam chorégraphié par Blanca Li, avec David Négroni dans L’Odyssée au Théâtre du Gymnase et Anthony Magnier dans L’orphelin des limbes. Il rejoint ensuite le Théâtre du Centaure en 2002. Au sein de cette compagnie, il a incarné pendant plus de dix ans un « acteur centaure » avec comme partenaire de jeu un baudet du Poitou : Koko Bottom. Il tourne en France et en Europe dans Macbeth, Monsieur Koko, Cargo et Otto Witte un monologue écrit pour ce duo par Fabrice Melquiot. Dernièrement, il a joué L’arrache- cœur mis en scène par Eric Bertrand. Il enregistre régulièrement dans les studios de doublage et pour des fictions radiophoniques à la Maison de la Radio.

Paul Tilmont
Formé au Cours Florent et au conservatoire, il interprète des rôles aussi éclectiques que Hamlet (mise en scène de Patrick Mille), le rôle central Dans la jungle des villes de Brecht, Les Métamorphoses d’Ovide, Dom Juan et Le Misanthrope de Molière mis en scène par Jérémie Fabre, M. Smith dans La Cantatrice chauve, Leicester dans La Reine Écartelée, Valère dans Tartuffe de Molière mis en scène par Laurent Delvert aux Ateliers Berthier et au CDN de Lorient. Il joue également à l’opéra-comique dans Viva l’opéra-comique.
Parallèlement à sa carrière de comédien, depuis 2007, il enseigne, régulièrement, l’art dramatique dans de nombreux établissements scolaires du département, dans les quartiers prioritaires de Perpignan, à la prison. Depuis 2019, il mène aussi des stages pour des publics d’âges différents au Théâtre des Possibles.
Muriel Silans
Comédienne, elle a travaillé notamment avec Jorge Lavelli, Mickael Lonsdale, Gustavo Tambascio, Hugo Marquez, René Gouzenne et participé à la fondation de collectifs de Théâtre : « La Troupe Z », « La Carmagnole », « Le 28 rue Dunois » et « Les Poupées du Loup ». Elle a mis en scène Yannis Ritsos et Marguerite Duras et dirigé le Théâtre de l’Ile Saint-Louis de 1994 à 2000

Pedro Soler
Musicien « De toutes les guitares qui chantent et font danser le monde, il en est une particulièrement pure, c’est celle de Pedro Soler » (Jean-Louis Barrault). Pedro Soler voit le jour en 1938. C’est dans les quartiers espagnols de Toulouse, alors capitale des exilés républicains espagnols, qu’il commence la guitare. Il devient le guitariste de Jacinto Almadéen, puis de Pepe de la Matrona. Il accompagne également des danseuses telles que Carmen Amaya, La Chunga et surtout la Joselita. Pedro Soler varie les cativités et les syles, il accompagne notamment la brésilienne Maria Bethania, l’indien Ravi Prasad ou encore la grecque Angelique Ionatos.

Camille Decourtye
Créatrice de Baro d’evel, Camille Decourtye est auteure et interprète de l’ensemble des spectacles de la compagnie. De son enfance auprès des chevaux, faite de voyages en roulottes et à cheval, elle garde la nécessité d’inventer un mode de vie et de recherche qui répondra à son besoin d’itinérance et de rencontres. Cela l’amène à se former dans les écoles nationales de cirque et à développer un travail d’expérimentation sur le mouvement et sur la voix. Elle continue d’affiner son lien et sa collaboration avec les animaux avec lesquels elle vit à partir d’un travail basé sur les principes de l’éthologie. Son besoin de dire l’invisible, de mettre en lumière ce qui nous relie dans ce monde abîmé, lui donne l’énergie de requestionner à chaque projet comment se cache en chacun des artistes et spectateurs les conflits et les arrangements complexes que nous faisons avec le monde. Son obsession du décloisonnement des langages, des rôles et des modes d’expérimentation fait de l’écriture de Baro d’evel une quête de métaphysique en mouvement.

Blaï Mateu Trias
Créateur de Baro d’evel, Blaï Mateu Trias est auteur et interprète de l’ensemble des spectacles de la compagnie. Né à Barcelone, il grandit dans les courants artistiques catalans post-Franco, avec deux parents clowns. Avec le Circ Cric, les tournées aux côtés de Tortell Poltrona et les expéditions avec Clowns sans frontières, il développe un goût pour la croisée des langages. Il part à l’âge de 16 ans pour se former aux arts du cirque en France puis s’y installe. Sa rencontre d’une nouvelle culture ouvre sa perception des possibles mais confirme aussi son attachement à ses influences d’origine : la Catalogne, son architecture et ses peintres, un rapport politique au clown et à son regard bienveillant sur le monde, la générosité et l’audace des arts de la rue.
Son sens du rythme et de l’espace est à la base de son travail de recherche et son obsession de la musicalité du mouvement génère des écritures chorégraphiques singulières. Son besoin viscéral d’expérimentation à travers la matière lui fait concevoir des espaces de jeu innovants et lui permet de questionner les formes d’écritures contemporaines avec Baro d’evel depuis 20 ans.

Nicolas Lafourest
Guitariste autodidacte, Nicolas Lafourest est un musicien à la pratique instrumentale singulière et instinctive, à l’énergie brute, âpre et impulsive. Un mode de jeu intime et direct où les intentions oscillent entre atmosphères sentimentales, déconstructions expérimentales et rengaines brisées, distordues. Une musique aux motifs répétitifs, bruitistes, mélodiques mêlant sans cesse tension et fragilité, douceur et rugosité. Nicolas Lafourest joue actuellement dans Coddiwomple (G.W. Sok, O.Mellano), Choc Gazl (avec Lila Fraysse), Granit Lip (avec Marc Démereau), Xibipíío (avec Betty Hovette) en solo Forêt, The And, Cannibales & Vahinés et La Cachette (avec la compagnie Baro d’evel)… Son album solo “Faulkner Songs” est sorti en février 2021 chez Mr Morezon.

Cham Lavant
Diplômée et Félicitée de l’ENSBA Paris en décembre 2019, vit et travaille à Paris. Un univers qui se déploie à travers la performance, le dessin, le film, l’installation et la photographie. Une valse d’un autre temps vient soulever les airs de notre époque qu’elle tente de décrypter Elle aimer imaginer des situations d’espace-temps in situ pour un lieu. Le lieu est le déclencheur d’une création. Elle a réalisé son premier court-métrage « Entre les rails » à Cerbère en 2020, coproduit par Objet Direct. Les amis des Beaux-Arts de Paris, la Fondation de France, et le Fonds de dotation agnès b.
Thi-Mai Ngyuen
Née en France en 1980, Thi-Mai Nguyen a étudié la danse contemporaine d’abord au Conservatoire National de Danse de Paris puis à PARTS à Bruxelles. Un long parcours d’interprète lui a permis de rencontrer le travail de grands artistes. Dix années auprès de Wim Vandekeybus, quatre ans auprès de James Thierrée et une tournée avec Michèle Anne de Mey lui ont donné une solide expérience de la scène.

Nele Lavant
Nèle Lavant, Artiste, peintre, danseuse, diplômée de la Villa Arson, École des Beaux-Arts de Nice en octobre 2020 est influencée par les formes hybrides dans la danse. Elle associe le geste plastique à un langage chorégraphique construit à partir du flamenco, de la danse africaine de Guinée et progressivement avec de nouvelles influences telles que le butô.
Son travail est centré sur le rapport entre la peinture et la danse dans lequel, le corps est l’outil majeur.

Mathilde Soares
Mathilde Soares vit et travaille entre Paris et la Saône-et-Loire. Membre du collectif d’artistes Le Phare (ex-colletif Le Post, Le FDP, L’Amour). Elle incarne la nouvelle génération de cette jeunesse qui joue avec l’art comme Chopin du piano. Avec brio. Peinture, photo, comédie, metteuse en scène, scénariste, artiste du 2.0 mais aussi comédienne dans des série TV, Nina sur France 2 et Balthazar sur TF1.

Céleste Ingrand
Etudiante aux Beaux-Arts de Paris et en chant lyrique au Conservatoire régional de Paris, Céleste a fait parti de nombreuses production avec des ensemble professionnels à la Philharmonie de Paris, à L’Opera Bastille, théâtre des champs Elysées, Seine Musicale … Elle a récemment fait partie des Choeurs de la deuxième Symphonie de Gustav Mahler, mise en scène par Romeo Castelluci au Festival d’Aix en Provence en Juillet 2022. Elle a également travaillé sur une performance en collaboration avec L’Ircam dans le Cadre de la Chaire supersonique des Beaux Arts en 2022. Pour cette performance créée avec Armand Koestinger et Tom Bierton, Céleste a construit ses propres instruments de musique à partir de matériaux recyclés et de moteurs d’électroménager. Pour 2023, Céleste prépare son diplôme de 3eme année des Beaux-Arts de Paris, son diplôme de fin de cycle de perfectionnement au Conservatoire. Elle a participé aux performances de Cham et chanté dans son film Entre les rails tournés à Cerbert en 2020.

Denis Lavant
Figure emblématique du théâtre et du cinéma qui excelle dans l’art du clown, du grotesque, du hâbleur ou du bonimenteur. À 13 ans, il prend des cours de clown et pantomime, fasciné par Marcel Marceau. Formé au conservatoire, il commence sa carrière au théâtre, avec Hamlet et Le marchand de Venise de Shakespeare, avant d’être révélé au cinéma par le cinéaste Léos Carax, qui lui confie le rôle masculin emblématique d’Alex dans Boy Meets Girl, puis dans Mauvais Sang aux côtés de Juliette Binoche, puis Les Amants du Pont-Neuf. Par la suite, sa carrière se déroule essentiellement au théâtre. On le retrouve cependant dans un certain nombre de rôles cinématographiques : il tient notamment des rôles principaux dans La Partie d’échecs (1991), Visiblement je vous aime (1995), Beau Travail de Claire Denis (1999) et Capitaine Achab (2007). Il tient également un rôle secondaire dans Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet. Il retrouve ensuite à nouveau Leos Carax, en 2008 pour une partie du film Tokyo ! et, en 2012, pour Holy Motors. Ce film lui vaut une nomination au César 2013 du Meilleur Acteur. En 2012, Denis Lavant obtient le Prix de l’Humour noir du spectacle pour son adaptation théâtrale de La grande vie de Jean-Pierre Martinet.
Denis joue au théâtre pratiquement toute l’année. Il y a commencé très jeune, à travers le mime dans un premier temps. Il a appris l’expression corporelle et l’acrobatie avant de découvrir le théâtre au lycée. Pour sa première, il a joué du Ghelderode, auteur bruxellois de plus de 60 pièces de théâtre. Ce style l’a beaucoup influencé sur la suite de sa carrière et ce sont d’ailleurs ces mises en scène qui lui ont fait découvrir cette passion du théâtre. De cette influence, il s’est mis à vouloir apprendre le théâtre, apprendre à exprimer des gestes en paroles.

Karine Gonzales
Après une formation en piano, danse classique, littérature espagnole et lettres classiques (hypokhâgne, khâgne, certifiée d’espagnol), Karine Herrou Gonzalez se tourne vers le flamenco, se forme à Séville, à Madrid ( Amor de Dios) et à Jerez de la Frontera auprès de Concha Vargas, Manolo Marín, Israel Galván, Antonio Reyes, Manuela Carpio. Elle écrit un mémoire de maîtrise : « Le Flamenco ou les mouvements du moi », intègre la compagnie madrilène d’Antonio Reyes, se produit en France et à l’étranger avec Shahrokh Meshkin Ghalam ( Covent Garden, Gasteig de Munich, USA, Canada…), est invitée à danser dans plusieurs films et spectacles de Tony Gatlif (Olympia, salle Pleyel, Philarmonie). Elle a travaillé avec François René Duchâble, Didier Lockwood, Biréli Lagrène, Dimitris Saroglou, Samuelito, Sébastien Llinares, Emmanuel Rossfelder, José Maya… Elle a créé avec sa Compagnie La Mesure Sorcière : «Al Compás Del corazón» «Les Amants divins», «Sevilla- Cadiz», «Djân». Son dernier projet « A SOLAS » représente un tournant. C’est par un nouveau langage chorégraphique tissé d’intime et d’épure, de silence et de rythme, de quotidien et de rite, de corps-percussion et de corps mouvement, de voix parlée et de voix chantée, qu’elle aborde les thèmes de la femme, de la danseuse et du temps.

Seb Martel
Sébastien Martel a été guitariste ou réalisateur artistique auprès de nombreux artistes de la scène musicale française et internationale tels que -M-, Camille, JIm Yamouridis ,Vic Moan ,Tetes Raides, Bumcello, General Elektriks, Chocolate Genius, Blackalicious, Salif Keita ,Christine Salem,Fantazio… Il est aussi compositeur pour lui-même (2 albums solo ) et pour d’autres. Il fonde Las Ondas Marteles avec son frère Nicolas Martel et Sarah Murcia, revisitant le folklore cubain ou le rockabilly des années 50. Il accorde une place importante à la création lors de ses concerts comme notamment le Motel Martel, spectacle mêlant danseurs, comédiens et musiciens évoluant dans un hôtel…
Le festival des Nuits Secrètes dans le Nord lui accorde chaque année un carte blanche pour des expérimentations en tout genre tel Smart Game ( joutes rythmiques improvisées sur terrain de sport) ou You Will Be My Tribe ( duo pour danse et guitare piétinée avec Annem Deroo ) Struggle, son trio avec Catman et Dorothee Munyaneza qui revisite textes et chansons de Woody Guthrie.
Il est un des fidèles compagnons de Bastien Lallemant pour ses fameuses siestes acoustiques.
Il prend part à des lectures musicales improvisées ou construites (avec Razerka et Denis Lavant , Arthur H , Aurelia Thieree, Gwenaelle Aubry , Charles Berberian), Le Metronum de Toulouse l’a mandaté pour imaginer une série d’enquêtes musicales en compagnie d’invités de marque.
Il collabore aussi avec les chorégraphes Thomas Lebrun, Alain Buffard. Christian UBL, Kylie Walters et Nadia Beugre ainsi qu’avec les metteurs en scène Dan Jemmet, Jean-Michel Rabeux , et Benoit Bradel. Il anime régulièrement des ateliers et master-class.
« L’amour Flou » film et série lui passe commande de quelques titres.
» SATURN 63 » nouvel album enregistré au Musée de la Musique de la Philarmonie de Paris paraîtra chez INFINE music en septembre 2022.

Loa Mercury
Auteur, compositeur et interprète, il explore les multiples possibilités de la variété française en se questionnant sur l’amour, le genre, la mélancolie, l’univers. En résulte des chansons intimes et aériennes qui bousculent et attendrissent. Loa Mercury embarque la chanson française dans une dimension cosmique, androgyne et fédératrice.

Arthur H
Son charme nonchalant et sa voix éraillée voyagent dans des univers où se côtoient audace, poésie cinématographique, music-hall futuriste et mélancolie électro. Cet acrobate aux multiples talents allie la poésie la plus exigeante à l’énergie du rock et à la jubilation de la pop. Après un spectacle avec Wajdi Mouawad, Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge et un album éponyme, Arthur H promet un nouvel album et de belles retrouvailles lors d’une tournée à venir en 2023. Bien dans son art, Arthur H trace en douceur l’un des chemins les plus originaux du paysage musical français.

Gaspar Claus
Gaspar Claus est violoncelliste. C’est à dire qu’il joue du violoncelle et que tout ce qu’il touche ou presque, il le touche avec son violoncelle, instrument à étreindre, frotter, pincer mais aussi à porter sur son dos à longueur d’arpentages. Parce qu’aussi bien, Gaspar Claus est arpenteur. Géographe. Pourquoi pas même cartographe : tireur de lignes et d’entrelacs. Depuis des années maintenant, on le croise, beaucoup, au gré d’une très tonique et chaleureuse frénésie de rencontres, chauffant son instrument au service des autres ou le dédiant à d’incongrus dialogues, inattendus le plus souvent, de la pop à la musique contemporaine, des traditions plurielles au jazz bruitiste, de la chanson aux musiques électroniques.
Et aussi …
Thierry Grillet, journaliste
journaliste reporter et photographe pour l’agence Newswork Press. Il travaille au journal l’Indépendant de Perpignan. En permanence au contact des populations de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, c’est lors de ses reportages nomades qu’il remonte le fil d’histoires extraordinaires.

Frédérique Givaudan, architecte
Forte de plusieurs années d’expérience dans le domaine de la rénovation, de la décoration et de l’aménagement de biens anciens, Frédérique Givaudan leur donne un second souffle et une nouvelle vie toujours avec le souhait de valoriser leur potentiel et de renforcer leur valeur patrimoniale d’une manière responsable. Sa connaissance et son expertise des matériaux nobles (bois, métal, terre cuite, chaux, pierre, brique, terre), sa connaissance des techniques de construction tant traditionnelles que contemporaines, dans le respect des normes écologiques (torchis, enduits naturels, isolation, confort acoustique) alliées aux exigences esthétiques en accord tant avec le caractère originel des lieux qu’avec les exigences de leurs occupants font d’elle un partenaire indispensable pour les projets de constructions respectueuses de l’environnement et adaptés aux bouleversements climatiques.