#4 le feu – Les invité.e.s 2024

Razerka Ben Sadia-Lavant, metteure en scène, fondatrice et directrice du festival
Programmation artistique et scientifique

C’est d’abord la rencontre avec l’écriture contemporaine et le désir de promouvoir des expressions artistiques parlant de notre temps qui ont conduit la metteure en scène Razerka Ben Sadia-Lavant à créer des textes inédits d’auteurs vivants. En 1999, elle fonde la compagnie Objet direct afin de pouvoir structurer et développer son travail de production et de création. Pendant 6 ans, elle s’est consacrée à la mise en scène des textes de Nicolas Fretel, Un Garçon sensible et Le projet H.L.A, travaillant également à leur édition chez Actes Sud – Papiers.
Razerka Ben Sadia-Lavant envisage son théâtre comme un dialogue avec le public, un rendez-vous qui sublime nos débordements, éclaire et met en valeur notre capacité à résister. Elle réunit des artistes d’univers variés, métisse des influences diverses et utilise d’autres disciplines artistiques. La musique est la colonne vertébrale de son travail scénique. Chaque mise en scène est une création musicale qui offre l’occasion d’explorer des genres multiples au gré des enjeux dramaturgiques. Elle confie ses créations à des musiciens phares de la scène contemporaine : Mich Ochowiack du groupe Les Négresses Vertes, Doctor L, Mehdi Haddab, membre fondateur des groupes Ekova, DuOud et Speed Caravan, Casey, Mike Ladd, ou encore le violoncelliste Gaspar Claus. Thimon d’Athènes, Shakespeare and Slam, Les Amours vulnérables de Désdémone et Othello, adaptation avec Manuel PiolatSoleymat, a été publiée aux éditions Rive Neuve-Michel Archimbaud. Ses mises en scène ont été enregistrées et diffusées sur France Culture (Fictions/Théâtre et Compagnie).
Elle a mis en scène de nombreuses lectures, à la Maison de la Poésie, à le BNF, La Maison des Métallos, Théâtre Ouvert avec notamment Denis Lavant, Sapho, Arthur H, Hugues Quester, Dominique Reymond, Michael Lonsdale, Alec Descas, Claire Nebout, Agnès Sourdillon, Dominique Blanc, Amira Casar, Dominique Blanc…
En 2021, elle crée Le Petit Festival de la Côte Vermeille, consacré à l’art et à l’environnement, où elle mêle art et culture scientifique, sous le parrainage imaginaire de Gaston Bachelard, rassemblant chaque année une colonie d’artistes et scientifiques pour un dialogue avec le public.

 

Les artistes (par ordre d’apparition)

Les Compagnons de l’Imaginaire

Les Compagnons de l’Imaginaire, c’est au départ Delphine et Pierre-Etienne Vilbert qui font escale d’uneville à l’autre pour partager leur passion du théâtre. Les deux piliers de leur aventure nomade sont lapratique artistique déployée à l’attention du plus grand nombre, ainsi que la création d’œuvre qui questionnent notre monde. Delphine et Pierre-Etienne Vilbert travaillent ensemble depuis 2017 ils ont créé notamment la série Par-delà les versants et ils écrivent et réalisent des podcasts de science-fiction (GLOBAL 404 )mais aussi un documentaire avec L’Amour sous une bonne étoile.

Los Galindos, nouveau cirque et arts de la rue (Catalogne Sud)

Los Galindos, c’est Bet Garrell et Marcel Escolano.
Inspirés par la poésie et l’imaginaire fantastique du Cirque, ils sont à l’origine une troupe. Les douze premières années en tant que trapézistes volants, acrobates, jongleurs polyvalents et artistes excentriques ont propulsé la compagnie sur la scène internationale. Depuis 2003, ils poursuivent le projet en tant que couple artistique. Los Galindos renouvelle l’imaginaire du cirque et s’empare plus que jamais de sujets de société. Ils créent à travers une poétique révolutionnaire une transmission intergénérationnelle et une mise en scène soignée.

A-BAL (Perpignan)

Le trio A-Bal, composé de Benjamin Borne au clavier, premier prix du conservatoire en piano et percussions, de Sébastien Testas aux percussions, fondateur de la batucada Agora Brasil, et de Romain Lucas au chant et à la guitare, offre reggae, musique latine ou encore chansons françaises interprétées en anglais, en français, en espagnol, en catalan et en portugais. A-Bal fait danser petits et grands comme lors des bals populaires qui animaient encore récemment les places des villages. 

Benjamin Carbonne, artiste peintre

Peintre autodidacte, Benjamin Carbonne est avide de connaissance. Il étudie l’anatomie à la Faculté de Médecine, non seulement pour aller vers l’excellence du dessin mais aussi pour mieux comprendre et, capter ce mental qui anime chacun de nos gestes, chacune de nos attitudes qui sont le langage du corps. Aujourd’hui il s’est libéré de l’aspect technique de l’anatomie laissant place à la spontanéité et l’émotion. En 2004, il crée avec Antonio Rodriguez Yuste (poète et peintre), l’atelier d’art contemporain “Interférences” et étendent leur collaboration avec Stéphane Carbonne (sculpture, peintre, chanteur). En 2007, il réalise une fresque de 50 mètres de long au camp de Rivesaltes et en 2009, la commande d’une Pieta provoquera chez lui un travail différent sur le corps. Par la suite, ses recherches sur la relation entre peinture et photographie l’ont mené vers l’étude du mouvement et sa dissociation.

Matthieu Marie
©Marine Grégoire

Matthieu Marie, comédien

Matthieu Marie s’est formé auprès de Pierre Debauche. Il a joué notamment dans les mises en scène de Philippe Adrien, Stéphane Valensi, Daniel Mesguich, Georges Lavaudant, Catherine Anne, Alain Ollivier, Clément Poirée, Marc Paquien, Célie Pauthe, Julia Vidit, Frédéric Sonntag, Bernard Sobel  (Le Duc de Gothland de C. D.Grabbe ; Les Bacchantes d’Euripide ; Le Secret d’Amalia, un chapitre du château de F. Kafka, La Mort d’Empédocle de Hölderlin). Au cinéma, il a joué entre autres dans Avot’boncoeur de P. Vecchiali et sous la direction de Mathias Gokalp, Justine Malle, Carlos Chahine. Il vient de mettre en scène Portrait d’une femme de Michel Vinaver.

Mikhaïl Rudy, pianiste

Mikhail Rudy est un artiste d’une très grande créativité, il enthousiasme le public dans le monde entier depuis 40 ans par sa virtuosité et son imagination poétique. Né en Russie, élève au célèbre Conservatoire Tchaikovsky de Moscou de l’illustre pianiste Jacob Flier, il remporte en 1975 le Premier grand prix du Concours Marguerite Long (aujourd’hui Concours Long-Thibaud-Crespin). Peu de temps après, au cours de sa première tournée de concerts, il demande l’asile politique en France. Après ses débuts en Occident dans le Triple Concerto de Beethoven avec Rostropovich et Stern à l’occasion des 90 ans de Marc Chagall, il joue avec les plus grands chefs d’orchestre, de Karajan à Maazel ou de Jansons à Tilson Thomas. Mikhail Rudy a enregistré plus de 30 disques, qui ont reçu de nombreux prix internationaux, dont le Prix Charles Cros pour son intégrale Scriabine, ou le Prix de l’Académie Française du Disque pour son intégrale des Concertos de Rachmaninov avec MarissJansons et l’Orchestre Philharmonique de Saint-Petersbourg. Dans son numéro spécial, le BBC Music Magazine nomme Mikhail Rudy parmi les 20 plus grands pianistes du monde. Passionné par l’écriture, il publie un livre autobiographique Le Roman d’un Pianiste en 2008 aux éditions du Rocher, unanimement salué par la presse. La même année Andy Sommer réalise pour France 2 un film portrait intitulé Mikhail Rudy, le roman d’un pianiste.

Denis Lavant, comédien

Figure emblématique du théâtre et du cinéma qui excelle dans l’art du clown, du grotesque, du hâbleur ou du bonimenteur. À 13 ans, il prend des cours de clown et pantomime, fasciné par Marcel Marceau. Formé au conservatoire, il commence sa carrière au théâtre, avec Hamlet et Le marchand de Venise de Shakespeare, avant d’être révélé au cinéma par le cinéaste Léos Carax, qui lui confie le rôle masculin emblématique d’Alex dans Boy Meets Girl, puis dans Mauvais Sang aux côtés de Juliette Binoche, puis Les Amants du Pont-Neuf. Par la suite, sa carrière se déroule essentiellement au théâtre. On le retrouve cependant dans un certain nombre de rôles cinématographiques : il tient notamment des rôles principaux dans La Partie d’échecs (1991), Visiblement je vous aime (1995), Beau Travail de Claire Denis (1999) et Capitaine Achab (2007). Il tient également un rôle secondaire dans Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet. Il retrouve ensuite à nouveau LeosCarax, en 2008 pour une partie du film Tokyo ! et, en 2012, pour Holy Motors. Ce film lui vaut une nomination au César 2013 du Meilleur Acteur. En 2012, Denis Lavant obtient le Prix de l’Humour noir du spectacle pour son adaptation théâtrale de La grande vie de Jean-Pierre Martinet. Denis joue au théâtre pratiquement toute l’année. Il a commencé très jeune, à travers le mime dans un premier temps. Il a appris l’expression corporelle et l’acrobatie avant de découvrir le théâtre au lycée. Pour sa première, il a joué du Ghelderode, auteur bruxellois de plus de 60 pièces de théâtre. Ce style l’a beaucoup influencé sur la suite de sa carrière et ce sont d’ailleurs ces mises en scène qui lui ont fait découvrir cette passion du théâtre. De cette influence, il s’est mis à vouloir apprendre le théâtre, apprendre à exprimer des gestes en paroles.

Aurélia Thierrée, comédienne, danseuse et artiste de cirque

Jeune artiste au pedigree irréprochable, enfant de la balle, elle commence très tôt l’apprentissage du trapèze, de la danse et du jeu d’acteur pour monter sur les planches et jouer dans les spectacles de ses parents. A l’âge de 16 ans, la jeune artiste décide de prendre ses distances avec l’atmosphère du cirque et part s’installer à New York. Elle collabore dans un premier temps à des spectacles de Broadway avant de participer au TigerLilliesCircus, dirigé par Martyn Jacques. Par leurs spectacles de cabaret teintés de sarcasmes et d’humour noir, la comédienne et son collectif enflamment les salles aux Etats-Unis et en Europe, notamment à Berlin. Pour le cinéma, la comédienne tourne sous la direction de Milos Forman, Coline Serreau ou encore Jalil Lespert.

Liora Jaccottet, metteuse en scène

En parallèle de son cursus universitaire à Paris, Liora intègre le conservatoire du 8e arrondissement où elle reçoit l’enseignement de Marc Ernotte et Agnès Adam. Elle poursuit sa formation de danseuse durant 3 ans avec la performeuse Nadia Vadori-Gauthier. En 2017, elle assiste Karim Bel Kacem sur le projet Anima, ce qui la conforte dans son désir de faire de la mise en scène. En 2018, elle rentre à l’Ecole de la Comédie de Saint-Étienne dans la promotion parrainée par Olivier Martin-Salvan, où elle travaille notamment avec Pierre Maillet, Claude Degliame, Bruno Meyssat, Gisèle Vienne et Maguy Marin. C’est là qu’elle rencontre Pascal Cesari avec qui elle montera le collectif La Lenteur. Passionnée par les liens entre réalité et fiction et le documentaire, elle crée en 2020 un spectacle autour des fans de Johnny Hallyday, Oh Johnny, qui poursuit sa route.

Pascal Cesari, comédien

Pascal Cesari est un comédien formé à L’École de la comédie de Saint-Étienne. Il découvre le théâtre en Corse, d’où il est originaire, au sein de différentes compagnies et de l’ARIA, présidé par Robin Renucci. De 2014 à 2018, il suit les formations de François Clavier, Nathalie Bécue et Marie-Christine Orry au sein des conservatoires de Paris. Il travaille également sous la direction de Julia Vidit dans le cadre du festival Prises d’auteurs. Il intègre l’école de la Comédie de Saint-Étienne en 2018 où il travaille avec Olivier Martin-Salvan, Bruno Meyssat, Pierre Maillet, Gisèle Vienne, Brigitte Seth, Roser MontlloGuberna, Judith Davis et Benjamin Lazar. Il joue sous la direction de Serge Nicolaï, François Bergoin et Catherine Graziani en Corse, avec François Hien et l’Harmonie Communale dans La peur, créé au théâtre des Célestins ; avec David Wahl et Gaëlle Hausermann dans Histoires de fouilles.Avec le collectif La Lenteur, il joue dans Oh Johnny, mis en scène par Liora Jaccottet, et dans La nuit des temps, créé à l’automne 2023. Il jouera dans Les Suppliques, prochaine création du Birgit Ensemble. Avec Liora Jaccottet, il est artiste associé au Théâtre du Point du Jour.

©Agathe Poupeney

Bruno Bouché, chorégraphe

Bruno Bouché est directeur artistique du CCN – Ballet de l’Opéra national du Rhin depuis 2017. Engagé dans le corps de ballet de l’Opéra national de Paris en 1996, il est nommé Sujet en 2002. Il danse sous la direction de Brigitte Lefèvre jusqu’en 2014 et interprète des pièces entre autres de George Balanchine, Pina Bausch, Maurice Béjart, William Forsythe, JiříKylián, Rudolf Noureev, Roland Petit, Angelin Preljocaj. De 1999 à 2017, il dirige la compagnie Incidence Chorégraphique, qui produit les créations de danseurs de l’Opéra de Paris et d’artistes indépendants. Il y signe des chorégraphies depuis 2003, dont Bless-ainsi soit-Il, Nous ne cesserons pas, From the Human Body. Il collabore avec JR pour son film Les Bosquets. Il crée Between light and nowhere en 2016 au Suzanne Dellal Center de Tel Aviv. En 2013, il prend la direction du festival Les Synodales à Sens et du concours chorégraphique contemporain jeunes compagnies. Pour l’Opéra national de Paris il crée notamment SOI-Ătman et Music for Pieces of Wood en 2013 et Undoing World en 2017. Il signe la chorégraphie des mises en scène de Clément Hervieu Léger : Monsieur de Pourceaugnac avec William Christie et les Arts Florissant, Une dernière soirée de Carnaval au Théâtre les Bouffes du Nord et La Cerisaie à Comédie Française. Il reçoit le Grand Prix de la critique de la personnalité chorégraphique de l’année 2018. Avec le Ballet de l’Opéra national du Rhin, en 2018 créé Fireflies, 40D en hommage à Eva Kleinitz en 2019, Les Ailes de désir en 2021, mais aussi L’Œuvre qui va suivre en 2023 avec le peintre Silvère Jarrosson pour le Musée Unterlinden de Colmar, ou encore On achève bien les chevaux 2023 avec Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro et Pour le reste (2024). Il est Officier des Arts et des Lettres.

© Jean-Louis Fernandez

Clémence Boué, comédienne

Formée au Conservatoire d’art dramatique du X arr., Clémence Boué a notamment travaillé au théâtre avec Brigitte Jacques (Angels in America), Georges Wilson et Jean-Luc Tardieu (Don Juan ou la mort qui fait le trottoir), Nicolas Thibault (Dissonances, Après la Pluie, Le Sang, Turandot, L’Heureux stratagème, Une demande en mariage), Thierry Lavat (Le Crapaud, Prosper et George), Laurent Serrano (Mille francs de récompense, Le Dragon, Kvetch), Didier Bezace et Dyssia Loubatière (Jacob Jacob), Juliette Léger (Près du cœur sauvage). À l’écran Clémence Boué a notamment tourné avec Philippe de Broca, Claude Miller, Patrick Dewolf, Jean-Denis Robert, Rainer Koffman, David Oelhoffen, Mariame Clément, Pierre Coré, Olivier Nakache et Eric Toledano, Martin Bourboulon. Elle a partagé l’écran avec Pascal Légitimus, Christian Hecq et Yvon Back pendant 5 ans dans Crimes en série pour France Télévisions.Depuis 2010, Clémence collabore aux activités de la Compagnie des Petits Champs dirigée par Clément Hervieu-Léger, sociétaire de la Comédie Française, et Daniel San Pedro. En 2023-2024, Clémence joue le rôle de Gloria dans On achève bien les chevaux de Horace Mc Coy, adapté, mis en scène et chorégraphié par Clément Hervieu-Léger et Daniel San Pedro, co-directeurs de la Compagnie des Petits Champs, et Bruno Bouché, directeur du Ballet de l’Opéra National du Rhin.

Olivier Blond, clown

Après une double formation de radio (EBS) et de théâtre (Cours Florent), Olivier Blond est clown, comédien, auteur et praticien au tambour chamanique depuis plus de 20 ans. Il écris des chroniques poétiques et humoristiques pour Radio France. Il prête sa voix pour de multiples projets, notamment pour certains albums filmés de l’Ecole des Loisirs, mais aussi pour l’habillage et les bandes annonces de France 5, de RFI, des Zouzous et plus récemment Okoo. Il fait d’ailleurs partie de l’association Les Voix qui réunit une grande partie des comédiens/voix-off de France. Il s’initie à l’art du clown au sein des ateliers de Fred Robbe (Compagnie du Théâtre du Faune). Manivel, son clown, va naître un beau jour au détour d’une impro pour ne plus cesser de jouer. Il intervient pour différents spectacles notamment dans le spectacle « Murmur » avec Urga (Hélène Risterucci) mais aussi dans le spectacle « La Véritable Histoire de D’Artagnan » (Cie du Théâtre du Faune). Il rejoint en 2020 la compagnie La Cie des Hommes dirigée par Didier Ruiz pour la création « Que faut-il dire aux hommes ». Par ailleurs, Il donne aussi régulièrement des cours et des stages de clown, en particulier des stages qui relient le Clown & le Chamanisme.

Valentine Catzéflis, comédienne

Elle commence le théâtre dans une troupe d’enfants. Puis elle se forme à la musique, à la danse, et intègre le CNSAD. Elle a joué notamment sous la direction de Bernard Sobel dans des textes de Kafka et Hölderlin, de DeclanDonnellan dans Periclèsde Shakespeare, dans Electre par Matthieu Dessertine, et dans Hansel et Gretelpar Caroline Arrouas. Elle était à la Colline dans la mise en scène de Valère Novarina Les Personnages de la pensée.  Au cinéma et à la télévision, elle travaille avec Jean-Paul Civeyrac, Ivan Calbérac, Philippe Barassat, Valérie Donzelli, Frédéric Berthe, François Le Gouic, Bérenger Thouin. Elle chante dans le groupe « Carabanchel », dirigé par Fernando Fiszbein. Co-fondatrice de la compagnie BBM, membre du collectif PAMPA, elle poursuit un travail de professeure de théâtre, et de metteure en scène avec notamment Traviata adapté du texte de J.F. Sivadier.

Clara Claus, artiste plasticienne

Après avoir vécu quelques années à New York où elle a étudié les beaux-arts à la Cooper Union, Clara Claus vit et travaille aujourd’hui entre Paris et Banyuls-sur-mer, sa ville natale dans le sud de la France. Par la peinture, le dessin, la vidéo ou la performance, les projets de Clara Claus portent sur la mémoire, la trace, l’invisible. Ses peintures fixent sur la toile des fragments de couleurs et de formes effervescentes. Ses performances convient à l’introspection, comme lorsqu’elle invite à convoquer nos secrets autour du feu dans Exaucer la Fumée. Ses vidéos questionnent la trace mémorielle, comme lorsqu’elle met en image la distorsion picturale de la mémoire dans Les Vagues. Elle a exposé ses œuvres entre autres à New York, Los Angeles et Barcelone. Elle a participé aux résidences d’artistes Pioneer Works (Brooklyn), Espronceda (Barcelone), et au mémorial de Rivesaltes.

Pedro Solers
©Marcelo Alvez

Pedro Soler, musicien

Musicien « De toutes les guitares qui chantent et font danser le monde, il en est une particulièrement pure, c’est celle de Pedro Soler » (Jean-Louis Barrault). Pedro Soler voit le jour en 1938. C’est dans les quartiers espagnols de Toulouse, alors capitale des exilés républicains espagnols, qu’il commence la guitare. Il devient le guitariste de Jacinto Almaden, puis de Pepe de la Matrona. Il accompagne également des danseuses telles que Carmen Amaya, La Chunga et surtout La Joselita. Pedro Soler varie les styles, il accompagne notamment la brésilienne Maria Bethânia, l’indien Ravi Prasad ou encore la grecque Angélique Ionatos.

Yuka Okazaki, musicienne

Yuka Okazaki est musicienne et compositrice. Elle est née à Kôbé au Japon, et vit en France. Elle a grandi au sein d’une famille dans laquelle la culture traditionnelle japonaise avait une grande place au quotidien. Le chant du théâtre Nô, la cérémonie du thé Sadô et la pratique, durant son enfance, du Koto, ainsi que de la musique occidentale avec l’apprentissage du piano puis de la clarinette, ont contribué à nourrir son univers. À la suite d’une première rencontre avec Jacques Lancelot à Tokyo, elle rejoint la France pour parfaire sa maîtrise de la clarinette avec ce dernier au conservatoire de Rouen en 1987.
Depuis son départ du Japon, Yuka parcourt « le monde et les mondes » : ceux de la danse à travers la compagnie Retouramont, du cirque Théâtre d’un jour, du groupe musical Lo’Jo, du théâtre de rue avec la compagnie Carabosse, du théâtre équestre Zingaro avec Bartabas, du Théâtre d’objet avec la compagnie à, du film d’animation avec l’artiste Serge Bloch ainsi que de la lecture musicale avec Jacques Bonnaffé et Denis Lavant. Au fil de ses multiples rencontres et collaborations, Yuka a développé son propre univers sonore très personnel où elle y insuffle un vocabulaire hybride et singulier.
Sortie le 22 Mars 2022 de son premier EP solo « Vers le Lac Bleu »

Jacques Osinski, metteur en scène

Pianiste depuis sa tendre enfance, Jacques Osinski intègre l’Ecole Normale de Musique avant de se diriger vers le théâtre par le biais d’études d’Histoire du Théâtre à la Sorbonne. Il se forme à la mise en scène grâce à l’Institut Nomade de la Mise en Scène de Josyane Horville, auprès de Claude Régy à Paris et Lev Dodine à Saint-Pétersbourg. Dès la fin de son cursus, il travaille aux côtés de grands noms tels que Daniel Mesguich, Daniel Benoin ou encore Herbert Wernicke. En 1991 il fonde sa première compagnie, La Vitrine, avec laquelle il monte ses premières pièces, laissant déjà apparaître un goût certain pour les auteurs du Nord, tels que Knut Hamsun, Ödönvon Horváth, Strindberg ou encore Magnus Dahlström. Mais Jacques Osinski n’en est pas moins familier du répertoire classique, abordé lors de ses multiples mises en scène de Shakespeare, Racine ou Molière. En 2008, il prend la direction du Centre dramatique national des Alpes installé à la MC2 de Grenoble. Il s’attache à y mettre en avant un répertoire très contemporain avec du japonais YôjiSakate Le Grenier(2010), de Marius vonMayenburg (toutes trois Le Moche et Le Chien, la nuit et le couteau jouées au Théâtre du Rond-Point) ou encore de Dennis Kelly (2012). En 2014,il fonde la compagnie l’Aurore Boréale. Après les mises en scène de Cap au pire et la Dernière bande mais aussi de quatre textes peu connus, Jacques Osinski poursuit un compagnonnage avec Denis Lavant autour de l’œuvre de Samuel Beckett.

Frédéric Leidgens, comédien

Comédien et acteur belge unique dans le paysage théâtral français, Frédéric Leidgens s’est formé à l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg. Il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène tel que Bernard Sobeldans La Cruche cassée, de Heinrich von Kleist, Alain Françon dans La Double Inconstance, de Marivaux, dans de nombreux spectacles de Stanislas Nordey ou Jean-Pierre Vincent, pour qui il fut un extraordinaire Lucky dans En attendant Godot, de Beckett.
À 28 ans, il rencontre Daniel Emilfork, comédien franco-chilien, avec qui il joue dans le onzième fils de Franz Kafka. Cette rencontre est déterminante a marqué sur plus de vingt ans sa vie et son parcours théâtral. Ensemble, ils ont écrit et joué Archéologie, La Journée des chaussures et Domus.
Il a aussi joué à plusieurs reprises dans les mises en scène de Julien Gosselin tels que Joueurs, Mao II et les noms. En 2022 Frédéric Leidgens met en scène Le Roman d’un être de Bernard Noël, recueil de grands entretiens menés entre l’auteur et l’artiste Roman Opalka (1931-2011).

Claudine Delvaux, comédienne

Ancienne élève du Conservatoire de Rouen, Claudine Delvaux a joué principalement pour le cinéma, elle commence en 1980 dans Un mauvais fils de Claude Sautet.Par la suite elle joue entre autres sous la direction de François Dupeyron, Jean Marboeuf, Bruno Nuytten, Nadine Trintignant, Jacques Deray, Bertrand van Effenterre, Philippe de Broca. A la télévision, elle tourne avec, entre autres, Patrick Jamain, Joël Santoni, Edouard Molinaro, Gérard Marx, Karim Adda… Et au théâtre avec Philippe Ferran, Francis Perrin, Robert Manuel, Hervé Dugourgal, Andreas Voutsinas et Jacques Osinsky.

Peter Bonke, comédien

Comédien, acteur français, Peter Bonke commence à jouer en 1967 à la télévision dans la série Les Enquêtes du commissaire Maigret de Edouard Logereau Philippe Laïk. Il joue par la suite entre autres dans Barocco de André Téchiné, L’Angle mort de Pierre Trividic, Le tableau volé de Pascal Bonitzer et dans Cause toujours ! de Jeanne Labrune. Il poursuit son jeu d’acteur aussi à la télévision notamment en 2010 dans Les vivants et les morts de Gérard Mordillat et dans Le Temps est assassin réalisé par Claude-Michel Rome en 2019.

Linda Tuloup, photographe

Après des études en psychologie, Linda Tuloup se tourne vers la photographie et développe une pratique artistique singulière. Elle exprime, à travers ses séries photographiques, la relation qu’elle entretient avec la nature et l’image du féminin, dépassant la simple séduction pour nous faire pénétrer dans un univers poétique où l’inconscient devient langage à part entière.
Ce sont des rites intimes qui débordent l’espace : des polaroïds dont elle passe la matière à la flamme, des pierres sur lesquelles elle révèle ses images, des films photographiques, dont FEU, où le secret même des origines se transmet à travers une ville perdue, un visage absent, une nuée d’oiseaux.
Son travail fait l’objet de nombreuses expositions et publications en France et à l’étranger. Elle est représentée par la galerie Olivier Waltman (Paris / Londres). Elle a récemment publié deux livres, Vénus (Ed. Bergger) et La nuit souterraine (Ed. Les petites allées) avec l’écrivain Yannick Haenel.

Sonya Mellah, comédienne

La voix de Sonya Mellah s’est pose naturellement sur les ondes de FIP. Elle y parle de jazz, world music, théâtre ou poésie pour habiller la programmation musicale. Comédienne de formation elle fait ses premières classes de théâtre sous la direction de Pierre Périmony et de danse classique auprès de Elisa Freitas Machado.

Cie Troupuscule

Depuis sa création, Troupuscule présente un théâtre contemporain dont le fil conducteur puise ses fondamentaux dans les plus fortes thématiques sociétales. Avec sincérité et humour, elle questionne la place de l‘individu dans la société et son rapport à l’altérité. Emboîtées aux mots, plusieurs disciplines artistiques se mêlent : musique, arts visuels, travail du corps. Depuis décembre 2019, la compagnie dirige le Théâtre des Possibles devenu Aux croisements et devient terre d’accueil pour des compagnies d’Occitanie en majorité. La compagnie est conventionnée au titre de Fond d’Innovation Territoriale (FIT) par la DRAC Occitanie / Pyrénées-Méditerranée depuis 2022 pour son travail au sein du Théâtre des Possibles. Elle est soutenue par le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales et la ville de Perpignan et La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.La compagnie est notamment dirigée par Mariana Lézin et Paul Timont.

Cham Lavant, plasticienne

Diplômée et Félicitée de l’ENSBA Paris en décembre 2019, elle vit et travaille à Paris. Un univers qui se déploie à travers la performance, le dessin, le film, l’installation et la photographie. Elle aimer imaginer des situations d’espace-temps in situ pour un lieu. Le lieu est le déclencheur d’une création. Elle a réalisé son premier court-métrage Entre les rails à Cerbère en 2020, coproduit par Objet Direct, Les amis des Beaux-Arts de Paris, la Fondation de France, et le Fonds de dotation agnès b.

Félix Maritaud, comédien

Après des études aux Beaux-Arts, il enchaîne plusieurs petits boulots. En 2016, alors qu’il travaille dans un bar, il est repéré pour rejoindre le casting de « 120 battements par minute » de Robin Campillo. Ce film lui ouvrira les portes du cinéma. En 2018, il reçoit le prix de la révélation à la Semaine de la critique pour son interprétation dans le film « Sauvage » de Camille Vidal-Naquet, suivront également d’autres récompenses pour ce rôle. Il va ensuite collaborer avec Christophe Charrier dans « Jonas », Yann Gonzalez dans « Un couteau dans le coeur », Gaspar Noé dans « Lux Aeterna », Goran Stolevski pour « You won’t be alone » ou encore avec Fabienne Berthaud dans « Tom ». Puis il continue son parcours et multiplie les collaborations aux côtés de cinéastes qui l’intéressent en France comme à l’étranger en format long, court ou encore pour des clips, notamment avec Christine & the Queens et Sebastian. En 2022, il interprète une drag queen dans le film Québécois « Solo » de Sophie Dupuis et confirme son attrait pour le cinéma queer. Il tourne ensuite dans le moyen métrage « Best Secret Place » de Caroline Poggi et Jonathan Vinel. En 2023, il collabore avec Maxime Caperan pour son premier long métrage « Un Monde Violent » bientôt au cinéma. Il fait ses débuts au théâtre en 2024 dans Woke , une pièce mise en scène par Virginie Despentes.
Quand il ne tourne pas Felix Maritaud jardine et dessine, tatoue et écrit.

Claire Nebout, comédienne

Après avoir suivi des cours au Centre international de danse, Claire Nebout se spécialise dans la danse contemporaine et tourne un court métrage intitulé Epreuve du double. Elle est repérée par André Téchiné, qui lui offre un rôle dans Le lieu du crime (1986) aux côtés de Catherine Deneuve. On la retrouve peu après dans Association de malfaiteurs (Claude Zidi, 1987). Son côté femme fatale inquiétante est exploité à nouveau par Christopher Frank, dans Spirale en 1987, puis plus tard par Vincent Ravalec dans Cantique de la racaille en 1998. Elle joue ensuite dans Autour du désir (La Condanna, Marco Bellocchio, Ours d’argent au Festival de Berlin). Les rôles qu’on lui confie sont souvent troublants, comme celui de Miss Hamilton dans Archipel (Pierre Granier-Deferre). En 1999 elle tourne dans Vénus Beauté (institut) de Tonie Marshal.. Elle n’hésite pas non plus à tourner auprès de réalisateurs débutants, comme pour Douches froides (Antony Cordier), On va s’aimer (Ivan Calbérac), Président (Lionel Delplanque), Cortex (Nicolas Boukrief). Elle joue Diane dans la comédie autour de François Berléand, La Différence, c’est que c’est pas pareil. Claire Nebout apparaît régulièrement à la télévision depuis Confidence confidence (Renaud Bertrand, 1985), ou Coplan (Peter Kassovitz). Elle participe à de nombreux feuilletons, comme Orages d’été, La Rivière Espérance sous la direction de Josée Dayan, Terre violente et La Ronde des Flandres (André Chandele). Elle joue aussi au Théâtre, sous la direction de Pascal Rambert (Les Parisiens), Robert Hossein (Huis Clos de Jean-Paul Sartre), Isabelle Rattier (Les monologues du vagin de Eve Ensler) Karelle Prugnaud la met en scène pour une version explosive de la vie de Frida Kahlo.

Inès Di Folco

Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Paris. Elle est lauréate du Prix Sitel à l’occasion de Jeune Création et du Prix Because of ManySuns dans le cadre de la foire Art-O-Rama. Son travail a été montré à la galerie Anne de Villepoix (Paris), à la galerie agnès b. Hors les Murs (Paris), à la Corvée (Paris), au FRAC Lorraine (Metz), à la Friche Belle-de-Mai (Marseille), à SISSI club (Marseille) et avec Drawing a Blank (Londres/Paris). Les œuvres d’Inès Di Folco sont comme autant de narrations construites au cours d’un long processus de documentation et d’enquêtes inspiré par la littérature, ses voyages et la musique.

Les conférenciers et conférencières, par ordre d’apparition

Andrés Rodríguez Ayuso

(1988, Alcalá de Henares, Madrid) est diplômé en psychologie de l’Université autonome de Madrid. Fonctionnaire de carrière de l’Administration générale de l’État en Espagne, il occupe depuis 2020 le poste de chef de l’unité de protection civile au sein de la sous-délégation gouvernementale de Gérone. Parmi ses fonctions, se distingue la collaboration avec la Préfecture des Pyrénées-Orientales, notamment en ce qui concerne le tunnel transfrontalier du Perthus et dans la gestion des feux de forêts développés à proximité de la frontière

Luc Montoya

Après 17 dans l’armée que j’ai quittée en tant que capitaine et qui m’a amené à de nombreux séjours à l’étranger, en particulier en Afrique, j’ai rejoint le ministère de l’Intérieur ou j’ai occupé le poste de chef du service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC) dans différentes préfectures, avec une parenthèse de trois ans en tant que chef du bureau de la programmation et des affaires économiques. J’ai pendant plusieurs années été formateur en gestion de crise lors des stages de prise de poste des nouveaux chefs SIDPC. J’ai beaucoup travaillé à la création d’outils de gestion de crise en veillant, en particulier, à leur donner une ergonomie adaptée aux situations d’urgence.

Mélanie Rochoux, géophysicienne

Géophysicienne et spécialiste des questions liées aux incendies de forêts et de végétation. Chercheure sur les risques environnementaux au Centre européen de recherche avancée en calculs scientifiques – CECI (CNRS/Cerfacs), elle travaille en lien avec la modélisation des processus pilotant le comportement des incendies et de leurs interactions avec l’atmosphère et la végétation.

Diane Sorel, forêt de la Massane

Diane Sorel est chargée de la communication scientifique de la Réserve Naturelle Nationale de la forêt de la Massane. La réserve de la Massane, patrimoine génétique de l’Europe a développé un partenariat avec le Biodiversarium, centre de culture scientifique de l’Observatoire de Banyuls – Sorbonne Université.

Diane Roussel, historienne, maître de conférences en histoire moderne

Diane Roussel est une ancienne élève de l’École Normale Supérieure et agrégée d’Histoire.
Elle est maître de conférences en histoire moderne à l’université de Reims Champagne-Ardenne et rattachée au CERHiC depuis 2010. Elle soutient en 2008 à l’Université de Paris 13 une thèse intitulée « Paris en ordres et désordres. Justice, violence et société dans la ville capitale au XVIe siècle », dont la version remaniée a paru sous le titre Violences et passions dans le Paris de la Renaissance (Seyssel, Champ Vallon, 2012). Spécialiste d’histoire de la criminalité, de la justice et de la police, elle s’intéresse en particulier aux usages sociaux de la justice et à la culture judiciaire d’Ancien Régime. Avec Marie Houllemare, elle a co-dirigé Les justices locales et les justiciables. La proximité judiciaire au Moyen Âge et à l’époque moderne (Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015). Elle mène actuellement une enquête sur les mécanismes de la régulation sociale, dans et hors du tribunal, en particulier à travers les accommodements privés et notariés au début de l’époque moderne. Elle poursuit également ses recherches sur Paris aux XVIe et XVIIe siècles, notamment au temps des guerres de Religion et de la Ligue, et plus largement sur les espaces et les pratiques urbaines, les transgressions, la violence et les solidarités.

Clément Ménard, Directeur du CERP de Tautavel

Clément Ménard est directeur du Centre Européen de Recherches Préhistoriques de Tautavel depuis 2021. Il est spécialiste de la préhistoire africaine (Later Stone Age), il effectue des travaux de terrain dans les bassins lacustres du Rift éthiopien et en particulier sur des sites archéologiques datés du Pléistocène récent et de l’Holocène ancien. Ses recherches ont pour but une meilleure caractérisation des différentes traditions techniques ayant existé dans la région et une meilleure compréhension de l’incidence de différents facteurs environnementaux sur les sociétés humaines au cours de cette période.

Fanny Charasse, sociologue

Fanny Charrasse est sociologue et anthropologue, docteure de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, LIER-FYT) et chercheuse postdoctorante à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. En 2022, elle a rejoint le CASPER – Centre d’Anthropologie, Sociologie, Psychologie – Etudes et Recherche et c’est dans ce cadre qu’elle conduit le projet ERC Coaching Rituals et est chargée de la scène « santé mentale ». Elle est l’auteur de Plumes, poils, écailles, un roman illustré, aux éditions Terre vivante publié en 2021 et défend par la suite en 2022, sa thèse intitulée :  » Magies de la modernité. Illégitimité et légitimation du magnétisme en France et du chamanisme au Pérou  » C’est en 2023 que paraît son premier livre aux éditions La Découverte, intitulé LE RETOUR DU MONDE MAGIQUE – Magnétisme et paradoxes de la modernité, ce qui l’a conduit notamment à s’entretenir avec 34 magnétiseurs, 25 médecins, une vingtaine d’agents du ministère de la Santé et de la Miviludes pour mener cet essai sociologique.

Aude Harlé, docteure en sociologie

Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Perpignan Via Domitia et notamment membre permanent au laboratoire du Centre de recherche sur les sociétés et environnements en Méditerranée (CRESEM), Aude Harlé axe sa recherche sur la sociologie des rapports sociaux de sexe, des mobilités et des effets frontières. Elle s’associe avec Sophie Avarguez, elle aussi maîtresse de conférence en sociologie à l’Université de Perpignan. Ensemble, elles mènent leur étude sur le phénomène prostitutionnel dit « de la Jonquera », une ville frontalière espagnole qui tolère les clubs de prostitution. Elles ont co-écrit entre autres Les clubs de prostitution catalans : une instance de socialisation masculine. Par ailleurs, elles font aussi de la lumière sur les avortements en dépassement de délai : un sujet tabou, qui concerne pourtant des millers de femmes en France. Aude Harlé est membre du planning familial.

Sophie Avarguez, sociologue

Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Perpignan Via Domitia et notamment membre permanent au laboratoire du Centre de recherche sur les sociétés et environnements en Méditerranée (CRESEM), Sophie Avarguez est chercheuse sur la sociologie des rapports sociaux de sexe, des mobilités et des effets frontières. Sophie Avarguez est membre du planning familial.

Marie-Pierre Delattre, membre du Centre LGBT+66

Depuis sa création, en 2008, elle est membre du Conseil d’Administration et responsable du Pôle Education-Santé, et notamment des Interventions en milieu scolaire. Elle représente l’association au sein du Collectif Droits des Femmes des Pyrénées Orientales (CDDF66).

Nicole Vilmer, astro-physicienne

Spécialisée en physique solaire et météorologie de l’espace, Nicole Vilmer est entrée au CNRS en 1985 avant d’être promue directrice de recherches il y a une quinzaine d’années. Sa thèse, soutenue à l’Université Paris VII et préparée à l’Observatoire de Paris, concernait l’étude des éruptions solaires, la production d’électrons énergétiques associés et leur détection via le rayonnement X et radio qu’ils produisent dans l’atmosphère du soleil. Depuis, elle s’intéresse à tous les aspects de l’activité solaire, y compris son influence sur l’environnement magnétisé terrestre dans le cadre de la météorologie de l’espace, discipline en fort développement. Elle utilise de nombreuses observations du soleil et de son activité, effectuées à bord de satellites et travaille en collaboration avec des équipes américaines à l’Université de Berkeley et à la NASA. Nicole Vilmer s’est par ailleurs engagée depuis 15 ans avec l’association « Femmes et Sciences » pour promouvoir l’image des sciences auprès des jeunes femmes et les femmes dans le monde scientifique. Elle a ainsi participé à plusieurs tables rondes, forums dans les lycées et s’investit actuellement dans les actions de mentorat en Ile-de-France de cette association avec l’Université Paris-Saclay.

Valérie Pallure

Dermatologue et vénérologue au CHU de Perpignan.

Reine Reoyo-Prats

Enseignante-chercheuse au laboratoire PROMES – CNRS et à l’université de Perpignan depuis 2022. Elle a obtenu son doctorat en 2020 dans le domaine des sciences de l’ingénieur. Depuis ses premiers travaux de recherche en thèse, elle s’intéresse au vieillissement des matériaux utilisés dans les centrales solaires à concentration. Son travail intègre aussi bien des aspects numériques de prévision du comportement des matériaux que des aspects expérimentaux pour lesquels elle utilise les installations du grand four solaire d’Odeillo.

Mathilde Larrère, historienne

Historienne française, Mathilde Larrère est spécialiste des mouvements révolutionnaires et du maintien de l’ordre en France au xixe siècle. Au départ de sa thèse de doctorat soutenue en 2000 sur la garde nationale et de l’histoire de la Monarchie de Juillet, elle a consacré de nombreux ouvrages à l’étude des révolutions.
De 2002 à 2007, elle est maîtresse de conférences à l’université Paris-XIII et depuis 2007 à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée. Elle est également vacataire à l’Institut d’études politiques de Paris. En 2017 et 2018, elle est chroniqueuse sur les sites d’Arrêt sur images et Mediapart avec Laurence De Cock pour une chronique intitulée « Les détricoteuses ». Elle est membre du Comité d’histoire de la ville de Paris, à travers sa recherche, elle revendique une approche politisée de l’Histoire et rejette le concept de la neutralité de l’Histoire.
Elle est l’auteur de L’Urne et le Fusil : La garde nationale parisienne de 1830 à 1848, publié au éditions PUFen 2016.

 

Dominique Rousseau, juriste et professeur de droit constitutionnel français

Ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature de 2002 à 2006. Il a été nommé co-directeur de l’École de droit de la Sorbonne en septembre 2010 et directeur de l’UMR 8103 de droit comparé de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en septembre 2014. Il y est professeur jusqu’en 2019. Il est également membre du Tribunal constitutionnel de la Principauté d’Andorre depuis avril 2016. Ses publications portent principalement sur le contentieux constitutionnel et la notion de démocratie. Classé à la gauche de l’échiquier politique, Dominique Rousseau prend régulièrement position dans le débat politique.

 

Babouse, dessinateur de presse, journaliste, illustrateur et auteur de BD

Babouse, François-Henry Monier de son vrai nom, est un dessinateur de presse, journaliste, illustrateur et auteur de bandes-dessinées. Il débute la bande-dessinée en 1982 et suit les cours du soir aux Beaux-Arts de Boulogne-sur-mer, découvrant et se passionnant pour le travail d’auteurs comme Marcel Gotlib, Paul Carali, Hunt Emerson, Edika, Franck Margerin et Jacques Tardi. Dès 1989, il publie régulièrement dessins, illustrations et bandes-dessinées dans différents journaux et fanzines : Le Monde libertaire, Urgence pacifiste, Le Combat syndicaliste, Skizo, Soleil noir, Union pacifiste, Courant alternatif, No pasaran…Il entame des études à l’université des Beaux Arts de Dunkerque, études qu’il abandonne au bout d’un an en 1990 pour se consacrer pleinement à la bande-dessinée en général et au dessin de presse en particulier. C’est à Dunkerque qu’il hérite du surnom de  » Babouse « , dénomination argotique typique du nord pour désigner avec ironie un grand chevelu à l’allure « baba cool ». Entre 1992 et 1993, il met à profit ses 20 mois de service civil (durant lesquels il est objecteur de conscience) pour créer son premier fanzine, Kébab, qui comptera seulement 3 numéros, faute de trésorerie. 1997 : il rejoint la même année les équipes du quotidien L’Humanité et du mensuel de bande-dessinée Psikopat. Depuis 1997 les collaborations de ce dessinateur se sont multipliées de la presse à l’édition, collaborant à de nombreux ateliers d’écritures en France et à l’étranger (Mali, Sénégal) et à des actions de solidarité. En Janvier 2011 il rejoint la rédaction de France Soir. Parmi ses collaborations avec d’autres artistes on peut entre autres citer Dick Annegarn, Ricardo Montserrat et Frédéric H. Fajardie.

Autres intervenants

Yuma Cefelman Okazaki – Atelier sport-énergie

Passionnée de boxe en compétition depuis 2018, amoureuse du sport et des arts, Yuma a exploré la danse contemporaine et classique tout au long de son enfance. Elle est tout juste diplômé de l’ENSAD (École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris), en design vêtement et accessoires, un domaine dans lequel elle exploite cette notion de corps en mouvement et d’émancipation par la manière d’habiter son corps et ses représentations. Depuis 2023, elle s’implique dans des ateliers et des voyages sportifs et solidaires, notamment au Maroc. En plus de ces engagements, elle anime des ateliers d’initiation à la boxe pour les enfants en Seine-Saint-Denis. Cette année, dans le cadre de son service civique, elle a également créé et dirigé une section de boxe féminine. Cette initiative a pour but d’offrir un cadre serein et accueillant aux femmes de tous âges, désireuses de pratiquer la boxe en tant que loisir. Dans le cadre du festival, elle propose un atelier d’initiation à la boxe, mais surtout un moment sportif ouvert à tous, pour partager une expérience authentique et pleine de vitalité.
« Je crois la boxe et l’exercice physique sont des occasions de se retrouver avec soi-même, de rallumer la flamme qui est en nous, et de partager des instants sincères. Je vous invite à nous rejoindre pour découvrir la puissance du corps et de l’esprit, et peut-être repartir avec un peu plus de confiance en vous. Au plaisir de vous retrouver à Banyuls ! Bien sportivement, Yuma »

Alexandre Curnier, éditeur – Modérateur

Après des études d’histoire de l’art et un master en Lettres Modernes Appliquées, il devient responsable éditorial – Art chez Flammarion. En 2015, il fonde la revue culturelle «Noto » et s’engage dans la diffusion de la culture et des idées, avec la création de « La nuit. ». En 2021, il est commissaire de l’exposition « Nous ne savions pas ce que vos yeux regardaient » présentée à l’Espace d’Art contemporain, Toulouse. Depuis 2020, il travaille dans une institution muséale comme responsable éditorial. Il est le fondateur et directeur de publication des éditions Belopolie. Belopolie est engagée dans la diffusion de la culture et des idées. Éditrice des revues « Noto » et « La nuit. », elle publie des livres depuis 2020.

Alexandre Morales, journaliste scientifique – Radio France – Modérateur

Après des études de lettres et de sciences, Alexandre Morales passe les portes de la Maison de la radio lors d’une première collaboration avec Nicolas Martin, à la Méthode Scientifique. Une passion pour les ondes qui ne le quittera pas. Après plusieurs expériences en presse médicale, il fait son retour à France Culture, au sein de l’équipe de la Science CQFD

François Brindejonc, agrégé d’Histoire-Géographie, médiéviste – Modérateur