Les invités

Gaston Bachelard

Gaston Bachelard est le parrain de cœur du festival.
Philosophe français, né en 1884. Il est notamment connu pour ses travaux épistémologiques.
 Autodidacte, il se passionne pour les sciences, qu’il étudie seul pendant son temps libre.
Un de ses essais les plus connus, « La psychanalyse du feu », sort en 1938. Il s’inscrit dans un cycle qui comprend également « L’eau et les rêves » (1942) , « La terre et les rêveries du repos ». Ces ouvrages s’intéressent aux pensées irrationnelles présentes dans les théories scientifiques au cours de l’histoire, et en particulier aux quatre éléments de la physique antique (l’eau, l’air, la terre et le feu). Selon Gaston Bachelard, ces métaphores fondent notre imaginaire et notre vision du monde. Il fait ainsi le lien entre science et poésie. Ces essais sont fondés à la fois sur l’immense culture humaniste de Gaston Bachelard, et sur sa sensibilité de lecteur insatiable. Ils ouvrent la voie à une nouvelle forme de critique des écrits littéraires, reposant uniquement sur le réseau de mots et d’images tissé par le texte.

Les conférences

Henri Got

Docteur de spécialité en Hydrogéologie.
Docteur ès Sciences, mention Géologie Marine. Professeur Honoraire des Universités. Ancien Président de l’Université de Perpignan. Ancien directeur du Laboratoire Associé au CNRS de Sédimentologie et Géochimie Marines de l’UPVD. Membre du Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) Président du Conseil de Développement Durable de Perpignan Méditerranée Métropole.
Conférencier sur la question de l’eau, du climat, du développement durable, de la Méditerranée depuis 2003, Henri Got nous exposera les menaces qui pèsent tant les eaux superficielles que les réserves souterraines. La situation empirant avec le changement climatique, il convient d’ores et déjà de réagir. Il nous sensibilisera à comment protéger les réserves, économiser l’usage de l’eau, mettre en œuvre de nouvelles ressources.

Vincent Laudet

Vincent Laudet est un chercheur qui décloisonne la biologie contemporaine en mêlant les apports des sciences de la santé et ceux de l’écologie. Ancien directeur de la station marine de Banyuls-sur-Mer, il est actuellement Professeur à OIST sur l’Ile d’Okinawa au Japon. Il est présent dans les médias pour expliquer les effets de l’homme sur l’environnement marin.

Hervé Magnin

15 ans à la tête du service environnement du parc naturel régional du Luberon.
Inventaires naturalistes, gestion pastorale et forestière méditerranéenne, gestion des rivières, éducation à l’environnement, gestion d’un centre de soins de la faune sauvage, actions de conservation sur les rapaces, coopération internationale, animation du conseil scientifique.
12 ans chef du service patrimoine naturel du parc national de la Guadeloupe.
Stratégie scientifique, protocole de suivi à long terme des écosystèmes (récifs coralliens, mangroves et forêts marécageuses, forêt tropicale humide, rivières, herbiers sous-marins à thalassia…), animation du conseil scientifique, pilotage du projet de réintroduction du lamantin des Antilles, actions de conservation sur les tortues marines ou les orchidées, éradication d’espèces exotiques envahissantes, protection des oiseaux marins nicheurs.
Depuis 3 ans directeur du parc naturel marin du golfe du Lion.
Une équipe de 20 personnes dédiées à l’expertise et à l’action de terrain et de contrôle en mer autour des trois grandes missions :  connaitre, protéger et aider au développement durable des activités sur le territoire. Une gouvernance locale : le conseil de gestion et un cadre de travail : le plan de gestion

Claire Muchir

Directrice du musée d’Art moderne de Collioure.
Depuis 2015, Claire Muchir est directrice du musée Hyacinthe-Rigaud de Perpignan, dont elle a élaboré le projet scientifique et culturel et a assuré la réouverture en 2017. À partir de septembre 2019, elle sera à la direction du musée d’Art moderne de Collioure et remplacera Josephine Matamoros, après son départ à la retraite. Elle aura pour mission de piloter le projet d’extension du musée et d’en faire un outil culturel à dimension régionale autour du triptyque Collioure-Céret-Cadaqués.

Anne Leila Meistertzheim & Jean-François Ghiglione

Anne Leila Meistertzheim est présidente de la société Plastic@Sea qui a été créée en 2019 et qui compte déjà 12 employés. Elle est docteure en écotoxicologie et accompagne les entreprises pour une économie durable.
Jean-François Ghiglione est un touche-à-tout, directeur de recherche au CNRS au laboratoire Arago de Banyuls, il a créé plusieurs réseaux scientifiques et industriels et est membre du conseil scientifique de l’IFREMER. Docteur en écologie et il a dirigé la dernière mission Microplastique de la fondation Tara Océan. À bord de la goélette scientifique durant l’expédition Tara Pacific, il s’intéressait aux bactéries qui vivent dans les coraux, mais à Banyuls-sur-mer, il a plutôt l’étiquette de « Monsieur Plastique ». Car depuis plusieurs années, il suit de très près les bactéries qui vivent sur les plastiques flottant dans nos océans, pour tenter de trouver des solutions contre cette pollution. Une carrière et un parcours, intimement liée à l’aventure de la Fondation Tara Océan.

Frédéric Cadene

Frédéric CADENE, agent du département des Pyrénées-Orientales, conservateur de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls. Frédéric CADENE travaille depuis plus de 20 ans dans la protection de l’environnement. Il effectue plusieurs missions au sein de cette Aire Marine Protégée créée depuis 1974 entre Banyuls-sur-Mer et Cerbère et reconnue au niveau mondial pour ses actions de préservation du milieu marin.

Yves Desdevises

Yves Desdevises, professeur des universités, est le directeur de l’Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer (Sorbonne Université – CNRS) et du Biodiversarium,  et président du Conseil Scientifique de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère-Banyuls. Il travaille sur les associations biologiques au sein de l’unité Biologie Intégrative des Organismes Marins (BIOM), dans l’équipe de recherche Interactions marines – évolution et adaptation (INTERMED). Il a étudié une variété de systèmes hôtes-parasites, la plupart marins, notamment des parasites de poissons de la Méditerranée et des virus de microalgues.

Maria Ruyssen

Maria Ruyssen est diplômée en lettres et langues anciennes de l’Université Paul Valéry à Montpellier. Elle est attachée des administrations de l’État, rejoint les affaires maritimes en 2012 et l’Ifremer après 8 ans passés en Direction interrégionale de la Mer Méditerranée. Elle a notamment exercé 3 ans en tant que Responsable du Bureau des Phares et Balises. Maria Ruyssen mène également des missions de valorisation du patrimoine maritime, de sensibilisation à son histoire, en partenariat avec la Direction des affaires culturelles et le Conservatoire du Littoral. En 2015 elle rejoint l’aventure complexe de la Politique maritime intégrée. Elle écrit avec les acteurs du milieu marin la stratégie de restauration écologique des fonds côtiers de la façade Méditerranée, qui a fait émerger les Schéma territoriaux de restauration écologique et un appel à projets dédié.
Elle exerce également depuis 2 ans en tant qu’expert planification spatiale maritime auprès de la Commission océanographique internationale de l’Unesco.

Les spectacles

Denis Lavant

Figure emblématique du théâtre et du cinéma qui excelle dans l’art du clown, du grotesque, du hâbleur ou du bonimenteur. À 13 ans, il prend des cours de clown et pantomime, fasciné par Marcel Marceau. Formé au conservatoire, il commence sa carrière au théâtre, avec Hamlet et Le marchand de Venise de Shakespeare, avant d’être révélé au cinéma par le cinéaste Léos Carax, qui lui confie le rôle masculin emblématique d’Alex dans Boy Meets Girl, puis dans Mauvais Sang aux côtés de Juliette Binoche, puis Les Amants du Pont-Neuf. Par la suite, sa carrière se déroule essentiellement au théâtre. On le retrouve cependant dans un certain nombre de rôles cinématographiques : il tient notamment des rôles principaux dans La Partie d’échecs (1991), Visiblement je vous aime (1995), Beau Travail de Claire Denis (1999) et Capitaine Achab (2007). Il tient également un rôle secondaire dans Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet. Il retrouve ensuite à nouveau Leos Carax, en 2008 pour une partie du film Tokyo !, et, en 2012, pour Holy Motors. Ce film lui vaut une nomination au César 2013 du Meilleur Acteur. En 2012, Denis Lavant obtient le Prix de l’Humour noir du spectacle pour son adaptation théâtrale de La grande vie de Jean-Pierre Martinet.
À partir de septembre 2013, il est aux côtés de la chanteuse Sapho, du rappeur Disiz et du musicien Mehdi Haddab dans la pièce de théâtre Les Amours Vulnérables de Desdémone et Othello, de Manuel Piolat Soleymat & Razerka Ben Sadia-Lavant, mis en scène par Razerka Ben Sadia-Lavant, au Théâtre Nanterre-Amandiers. En octobre 2013, il part en tournée avec la Compagnie du hanneton, dans le spectacle Tabac Rouge, un « chorédrame » de James Thierrée. En 2014 Denis Lavant est en tournée avec le rôle de Pyrrhus (Néoptolème, fils d’Achille) dans la pièce Andromaque.10-43…

Jean-Marc Barr

Jean-Marc Barr, est un acteur et réalisateur franco-américain né le 27 septembre 1960 à Bitburg en Allemagne de l’Ouest. Son père, américain, est dans l’US Air Force et sa mère est française. Il passe son enfance en Allemagne puis aux Etats-Unis avant de revenir en France en 1968. En 1974, ses parents décident de s’installer à San Diego et d’intégrer leur fils dans l’US Air Force, chose qu’il refuse. Dans les années 1980, Jean-Marc Barr retourne en France et se lance dans des études de philosophie à la Sorbonne. En 1982, il s’oriente finalement vers le théâtre et la comédie, qu’il étudie à Londres. Il y rencontre sa femme, pianiste d’origine yougoslave. Il signe son premier succès dans le « Grand bleu » de Luc Besson, qui lui vaut le César du meilleur acteur en 1988. Il démarre à partir de 1990 une étroite collaboration avec Lars von Trier, qui lui propose de jouer dans « Europa » en 1991. Puis, en 1999, il se lance dans la réalisation de longs métrages. Jean-Marc Barr est l’auteur de nombreux films comme « Chacun sa nuit » (2006), « American Translation » (2011) et le récent « Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui », sorti en 2012.

Karelle Prugnaud

Née en 1980 à Rennes, Karelle Prugnaud est une metteuse en scène, comédienne et performeuse française.
Elle débute en tant qu’acrobate dans des spectacles de rue puis se forme au théâtre avec le Compagnonnage-Théâtre.
Elle réalise ses premières mises en scènes aux Subsistances à Lyon. Depuis 2005, elle développe un travail pluridisciplinaire entre théâtre, performance, parfois cirque, passant de la mise en scène au jeu.

Bonaventure Gacon

Bonaventure Gacon est circassien, il a suivi la formation du Centre national des arts du cirque (CNAC) dont il est sorti diplômé en 1997.
Il crée en 2001 son spectacle solo « Par le Boudu », qui connaîtra un grand succès et où apparaît pour la première fois son clown Le Boudu.
En 2002, il fonde le Cirque Trottola avec Titoune et Laurent Cabrol, auquel il appartient toujours et avec lequel il poursuit les créations. Il collabore notamment avec le metteur en scène François Cervantes et reçoit le prix SACD 2011 pour les arts du cirque.
Au cinéma, il tient le rôle-titre du long-métrage Cornélius, le meunier hurlant, adapté du roman d’Arto Paasilinna en 2017.

Matthieu Marie

Acteur, formé à l’Académie théâtrale de Pierre Debauche, on le retrouve sur les planches, pour la télévision, il joue dans Victor Schoelcher ou l’abolition et au cinéma dans A vot’bon coeur de Paul Vecchial.

Pierre Richard

Pierre Richard : Grand nom du cinéma français avec plus de quatre-vingts films à son actif. Il est une figure comique du cinéma français, avec des personnages le plus souvent gaffeur et distrait. Depuis que l’acteur a joué dans « Le Grand blond avec une chaussure noire », il est surnommé « le grand blond ». 
Fort de ses succès, Pierre Richard s’éloigne toutefois du registre burlesque. En 1987, Pierre Richard revient à la réalisation avec un documentaire sur le Che.
En outre, Pierre Richard poursuit son œuvre aussi bien sur petit et grand écrans qu’au théâtre. Le comédien a joué dans plus de 18 pièces de théâtre. 
Pierre Richard a reçu plusieurs distinctions pour sa grande carrière, dont un César d’honneur en 2006 et un Magritte d’honneur en 2015.
A partir de 1971, il s’essaye à la chanson, reprenant en 1992 la chanson « Le Gorille » de Georges Brassens. Pierre Richard a aussi publié quatre ouvrages : « Le petit blond dans un grand parc » en 1989, « Comme un poisson sans eau, détournement de mémoire » en 2003, « Le petit blond avec un mouton blanc » en 2010 et son autobiographie « Je sais rien mais je dirai tout » en 2015.
Depuis 1986, Pierre Richard possède un vignoble à Gruissan dans l’Aude, et produit des vins de rouge et rosé « Château Bel Évêque ».

Nikolaus Holz

Nikolaus Holz, est un circassien, incroyable jongleur de détournement avec les objets qui l’entourent à la découverte de la chute et du ratage comme art suprême, revisitant les numéros classiques du clown, joueraient dans le « bar du coin », dans la salle des fêtes, sur la place du marché, chez l’habitant… là où il y a de l’humain, là où on vit, là où les gens se rassemblent pour discuter, se retrouver, et surtout pas là où on fait du théâtre…
Nikolaus Holz vient de recevoir le prix de la SACD Arts du Cirque. Diplômé du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) avec les félicitations du jury en 1991, il a fait ses premières armes chez Archaos et au cirque Baroque avant de se lancer dans ses propres pièces et mises en scène. Entre humour et burlesque, théâtre et jonglage, son travail lui a valu le grand prix du festival Circa à Auch 1992, la Médaille de Bronze au Festival Mondial du Cirque de Demain 1993 et le prix Raymond Devos 1994.
Son premier spectacle Parfois j’ai des problèmes partout lui permet de fonder sa propre compagnie “Pré-O-Coupé” avec Ivika Meister, en 1998. Il y crée une douzaine de spectacles, accompagné la plupart du temps par le metteur en scène Christian Lucas. Des œuvres emblématiques y voient le jour : Raté Rattrapé Raté (2007), Tout est bien ! Catastrophe et bouleversement (2012, spectacle sous chapiteau) encore en tournée actuellement, le dernier : Le corps utopique ou il faut tuer le chien qui rassemble 3 générations d’artistes et qui sera présenté au prochain festival CIRCA.
Nikolaus Holz a le souci de la transmission que ce soit en hommage à ses ainés (Pierre Byland dans Le Corps utopique ou il faut tuer le chien) ou en direction des plus jeunes, il enseigne au CNAC, accompagne comme directeur artistique et maintenant comme artiste associé, le développement du Plus Petit Cirque du Monde de Bagneux, intervient dans des cycles de formation d’acteurs (ERAC à Cannes), il s’aventure dans la rue avec des formes performatives (création du Groupe d’Intervention Rapide de Cirque), ou bien s’associe avec les musiciens contemporains de l’ensemble 2E2M (musique contemporaine) avec Variété de Mauricio Kagel en 2016.
Mu par une insatiable curiosité, Nikolaus Holz fait partie de ceux qui considèrent que le rire est une arme, que toute entreprise ratée peut-être sublimée et il s’attache à insuffler dans chacune de ses œuvres un vent de liberté et d’espoir, dérisoire ?

Anne Clélia Salomon-Monge

Anne Clélia Salomon-Monge, comédienne, après avoir fait des études de lettres de théâtre conjugué,  avec Yves Pignot comme professeur, puis le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique où elle est l’élève de Michel Bouquet et de Daniel Mesguish. Elle passe plus de dix années sur les planches dans de beaux lieux, de beaux rôles, avec des metteurs en scène différents, entre Shakespeare, Tchekhov, Marivaux, Schnitzler, Clarice Lispector, Lorca, Sotha, Brecht…
Elle écrit, adaptate des romans au théâtre, scénarios et romans. Puis elle devient journaliste où elle est la plume et la voix de la chaîne de télévision Planète tout en enseignant ponctuellement Les Lettres dans des collèges et le théâtre dans un centre de réinsertion et des écoles.
A Paris, elle enseigne le théâtre et la communication écrite et orale à l’Université Paris 3 et Paris 8, et revient sur les planches. Un protocole de recherches CNRS «  Théâtre et Mémoire » financé par l’Université Paris-Descartes l’amène à travailler dans un hôpital avec des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et des seniors non malades. Avec eux, elle met en scène le spectacle: L’Atelier. Anne Clélia Salomon-Monge a un roman en cours, un jardin en cours, créé à deux, depuis plus de 8 ans en terrain réputé inondable, un festival qui va y voir le jour : « Dans le jardin ou ailleurs ».  

Benjamin Barou-Crossman

Benjamin Barou-Crossman est un comédien et metteur en scène français né le 16 novembre 1983 à Paris. Il a également enseigné le théâtre, rédigé des articles pour Cassandre et Mediapart. Il a aussi écrit avec Jean Lacouture un livre d’entretien De Gaulle raconté à Benjamin.
Avec sa compagnie de théâtre TBNTB il mène un travail d’action culturel avec la communauté gitane mais toujours dans une idée de mixité sociale en vue de monter une comédie musicale Body Agde dans le quartier prioritaire du cœur de ville d’Agde. C’est un travail qu’il mène au quotidien, avec un référent de culture gitane dans le sud de la France travaillant à Agde, et avec lequel il se lie d’amitié, Thierry Patrac.

 

Musique

Roberto Saadna

Roberto Saadna est un chanteur gitan catalan, Il débute une collaboration avec Titi Robin à la suite de la sortie de l’album « Gitans » (1993) où il est invité avec des membres de sa famille, tous musiciens issus du quartier gitan Saint Jacques de Perpignan, spécialistes réputés de la rumba catalane. Titi accueillera ensuite régulièrement ce guitariste et chanteur imprégné d’une forte culture méditerranéenne pour ses autres projets discographiques, de « Un ciel de cuivre » à « Kali Gadji ». Titi et Roberto tournent également en duo et en quartet avec le même répertoire. 

Jean-Baptiste Hanak

Jean-Baptiste Hanak : est un musicien, auteur compositeur et artiste plasticien français, né en 1977.
La carrière de Jean-Baptiste Hanak débute officiellement en 2000, au travers du duo de musique électronique dDamage, duo créé avec son frère Frédéric Hanak.
En 2011, l’autrice française Ingrid Astier (Gallimard) entre en contact avec Frédéric Hanak et Jean-Baptiste Hanak, afin de leur témoigner une envie de travail commun. C’est en 2014 qu’elle leur laisse écrire deux pages de son nouveau livre « Petit Éloge de la Nuit ». Très vite, une envie commune de mettre ce livre en musique se manifeste. Proche du comédien français Pierre Richard, Ingrid Astier assure alors la rencontre avec Jean-Baptiste Hanak afin qu’ils produisent une série de concert en duo guitare/voix. Après plusieurs représentations, l’idée de créer un album autour de ce projet se manifeste. Ingrid Astier, Pierre Richard et Jean-Baptiste Hanak entreront en studio en décembre 2018. L’album « Nuit à Jour » sort en décembre 2020.
Après 10 ans passées sur les scènes mondiales en tant que musicien, JB Hanak revient aux arts plastiques en 2014 par le truchement d’un album concept et transdisciplinaire « Hyperactive Jerk » qui lui permet de faire la transition entre ces deux pratiques. Son univers visuel est par plusieurs aspects comparable à son univers musical : extrêmement saturé, il développe un croisement d’inspirations disparates amenées à cohabiter via une compression d’une grande violence.

A-BAL

A-BAL’ est un trio composé de Romain Lucas (Chant /guitare), Benjamin Borne (Claviers) et Sébastien Testas (Percussions/chœurs). Ils reprennent à leur manière, des titres connus et moins connus du répertoire mondial et font vivre un vrai moment de partage musical pour tous publics confondus. 

(1er Prix du conservatoire de Passy en piano et percussions)
Ils revisitent depuis 5 ans avec originalité des titres aussi différents qu’ « el Cuarto de Tula » du Buenavista Social Club » ou « Man Down » de Rihanna, en passant par un remix reggae-dub de Francis Cabrel dans « les murs de Poussière » (oui oui).. ou une valse de Sanseverino !  Vous l’avez compris, ce mélange surprenant de styles et d’époques va vous faire voyager des Caraibes aux clubs anglais, des chansons plus hexagonales aux saveurs pimentées de la rumba catalane.Pour le Petit Festival nous invitons à se joindre à nous, Thomas Koenig au Saxophone et à la flûte, Formé au  Berkeley Collège (USA), ce musicien apporte une touche de jazz, et une musicalité incroyablement riche et sensible. 

Danse

Karine Gonzalez

Karine Gonzalez fait toujours le même voyage rituel de Paris à Séville, en avion, puis par le train Séville-Jerez en direction de Cádiz «pour boire les paysages andalous si lorquiens et si flamenco». Ce trajet est la ligne ferroviaire mythique du flamenco. Sevilla, Utrera, Lebrija, Jerez, Puerto Santa Maria, Puerto Real, San Fernando et Cádiz.
Karine Gonzalez, au cours de ce voyage, avait l’impression de se promener sur la carte du «Pays flamenco». Voilà comment lui est venue l’envie de créer un spectacle sur ce train du «duende». Voilà comment est né le projet «Sevilla-Cádiz»
Le voyage auquel elle nous invite se fera à n’en pas douter dans des wagons surchauffés, ou nous vivrons à travers la danse, le chant et la musique, des rencontres charnelles dans ce monde mystérieux et indicible.

 

Artistes

Paloma Laudet

Paloma Laudet, jeune banyulenque et photojournaliste, se passionne très jeune pour les voyages et s’émerveille devant des paysages loin des sentiers battus; elle explore.
Elle réalise un premier sujet sur la pêche à la senne au Ghana qui la sensibilise aux problèmes environnementaux qui touchent les pêcheurs locaux. Passionnée par le monde arabe, elle s’intéresse plus particulièrement aux sujets sociaux et environnementaux dans les pays d’Afrique du Nord principalement. 
Parallèlement à la photographie, elle développe d’autres formes d’expression comme le dessin, qui lui a permis d’illustrer le livre Ulysse en Méditerranée écrit par Vincent Laudet aux éditions Les Presses Littéraires.

 

Jean-Emmanuel Parcé

Jean-Emmanuel Parcé, né en 1983 à Perpignan, issu d’une famille de vignerons, il suit des études d’œnologie, de gravure et sculpture. Il expose ses œuvres depuis 2007 dans les salons et galeries d’art.
« Sensible et généreux, il peint la nuit et arpente les vignes et caves le jour. Jean Emmanuel Parcé est un homme de peu de mots, ces émotions il les peint, il les écrit à l’encre de son vin, à l’aune de ses vignes. » L’Indépendant.

 

Cham Lavant

Cham Lavant est diplômée de l’ENSAV La Cambre en 2015 et de l’ENSBA Paris en 2019.
Elle réalise en novembre 2020, Entre les Rails, un court métrage aux allures de fable.
Le film se déroule à Cerbère (Catalogne française) à l’Hôtel Le Belvédère du Rayon Vert.
Il illustre une traversée de personnes dont on ne connaîtra jamais l’identité. Paysages fantômes, c’est dans cet hôtel qu’a lieu une succession de tableaux. Un voyage dans le temps, les âges et les époques. Cham Lavant présenter son film à l’exposition des Diplômés félicités des Beaux-Arts de Paris en juin 2021.
Durée : 18 min

 

Nèle Lavant

Nèle Lavant, Artiste, peintre, danseuse, diplômée de la Villa Arson, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nice, en octobre 2020, Influencée par les formes hybrides dans la danse j’associe le geste plastique à un langage chorégraphique que j’ai construit à partir du flamenco, de la danse africaine de Guinée et progressivement avec de nouvelles influences telles que le butô.
Mon travail s’axe grâce à l’impulsion du sol, à des rythmes différents que j’aborde et sur le rapport entre la peinture et la danse dans lequel, le corps est l’outil majeur.
Entre force et fragilité, le jeu des matières avec la couleur est déterminant dans ma recherche, ainsi, la couleur incarne le geste, le geste incarne la couleur.

 

Olivier Moulaï

Né en 1978 à Perpignan, il découvre le métier de réalisateur en travaillant dans une salle de concerts où il réalise des projets multimédias.
Depuis plus de quinze ans, il développe son activité de production vidéo.
Il réalise des courts-métrages faisant le portrait de la ville de Cerbère, ou recueillant des témoignages de descendants d’exilés et de réfugiés de guerre, autour du chemin de Walter Benjamin de Banyuls à Portbou. Ses films sont le fruit de résidences, d’appels à projet ou de commandes publiques.
Il tourne son premier long-métrage en 2016, Renaissance dans lequel on suit une équipe d’archéologues sur les traces de l’industrie minière du Canigou.
La forme documentaire devient terrain fertile pour l’écriture du son.
Avec Le temps du jardin, il réalise un court-métrage dépouillé de paroles, à la bande son orchestrée avec la pluie de printemps et les bourrasques d’hiver.

 

Elise Rigot

Elise Rigot est agrégée d’arts appliqués et ancienne élève du département Design de l’ENS Cachan (Paris-Saclay), diplômée de l’école Boulle en Design de produit (DSAA). Elise Rigot est chargée de cours à l’Université Toulouse − Jean Jaurès. Son sujet de thèse de doctorat en design (LLA-CRÉATIS et LAAS-CNRS) porte sur les f(r)ictions entre le design et les nano-bio-technologies. Elle est l’auteure d’un podcast, Bio Is The New Black, autour du design et des technologies de bio-fabrication. Elle publie dans la revue Sciences du design. Elle fait partie de l’association design commun.

 

Écrivain

Ali Zamir

Ali Zamir est un écrivain et chercheur comorien né à Mutsamudu (Comores) sur l’ile d’Anjouan le 7 janvier 1987. Il a remporté en 2016 le Prix Senghor pour son roman « Anguille sous roche » paru en septembre 2016 aux éditions du Tripode. La même année, il a obtenu la mention spéciale du jury du Prix Wepler, le Prix des Rencontres à Lire 2017 de Dax et le Prix Mandela de littérature « pour son roman époustouflant Anguille sous roche parlant de naufragés en mer sans assistance qui résonne avec les nombreux drames de notre actualité quotidienne, d’une farouche envie de vivre malgré des obstacles énormes et d’une condition humaine tout au long de la vie » C’est un grand, éclatant et vibrant hommage aux migrants que les journaux découvrent et n’ont pas cessé d’évoquer . On voit vite en lui un intellectuel engagé : car Ali Zamir écrit « pour briser le silence de la mer. ».Il a écrit plusieurs nouvelles dont Mangeuse de rat (Grand Prix du département de Langue et Littérature française de la Faculté de Lettres de l’Université du Caire). Ali Zamir pour lequel les milieux littéraires ne tarissent pas d’éloges depuis la rentrée littéraire de l’année 2016 est de ces auteurs insaisissables dont la pensée, en constante fusion, empêche la fixation. Impossible de le classer, impossible de le caractériser. Car l’exercice de style n’aurait bien sûr aucun intérêt s’il n’était porté par cette fulgurance et cette singularité que libère l’inspiration du jeune romancier : « Qui est Ali Zamir, l’OVNI littéraire de la rentrée 2016 ? »

 

Ingrid Astier

Ingrid Astier est une écrivaine française, née en 1976.
Dans l’essai Petit éloge de la nuit, on découvre que « son désir de fiction et son goût pour les péripéties sont liés à son enfance au sein de la nature» qu’elle définit ailleurs comme « la clef de tout». Cette autobiographie maquillée est un magnifique hommage aux puissances de la nuit.
Elle commence à écrire dès son jeune âge, « des contes et de la poésie » puis commence, à dix ans, un roman policier, « à Noël, avec une machine à écrire pour cadeau », l’esprit nourri de lectures d’Agatha Christie.
Cet essai romancé prend la forme d’un abécédaire, d’Abîme à Zoom. L’auteur le définit comme un « vagabondage », un livre où elle « laisse au lecteur la main libre, au sens propre » pour « fureter et se perdre ».
Dans ce même esprit, le livre avait été lancé dans la chocolaterie parisienne Jacques Genin, précédé d’un combat de boxe, avec une lecture par l’acteur Pierre Richard, accompagné à la guitare par JB Hanak du groupe dDamage.
En 2017, Petit éloge de la nuit est adapté et mis en scène par Gérald Garutti, avec comme interprètes Pierre Richard et, à l’écran, la danseuse Marie-Agnès Gillot.